L’excitation est à son comble. Ce soir s’ouvre la 66e édition du plus glamour des rendez-vous cinéma au monde : le Festival de Cannes.
Alors que les palaces en sont aux derniers préparatifs pour accueillir la crème du septième art, les stars, de leur côté, préparent leurs smokings et robes de soirée.
Présidé cette année par Steven Spielberg, accompagné d’un jury composé de réalisateurs et d’acteurs internationaux, le festival, par cette osmose parfaite entre exigence artistique et ouverture au grand public, créera d’une manière ou d’une autre l’événement.
Mais avant de connaître le 26 mai prochain le successeur d’Amour de Michael Haneke à la Palme d’or, les festivaliers assisteront en avant-première aux projections des films qui marqueront l’année 2013.
Un festival glam et chic
Pour l’occasion, les plus grandes stars se sont donné rendez-vous pour fouler les soixante mètres du tapis rouge du Palais des Festivals : Leonardo DiCaprio pour Gastby le Magnifique en ouverture du festival, ce soir, Marion Cotillard et Joaquin Phoenix pour le film de James Gray (The Immigrant), Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas venus présenter la nouvelle bombe du réalisateur danois Nicolas Winding Refn (Only God Forgives), Michael Douglas et Matt Damon pour Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh.
Des films événements
Aucun film présent cette année n’est précédé d’une aura polémique. Mais plusieurs longs-métrages de la sélection officielle attireront à coup sûr l’attention sur eux.
Présenté en ouverture de la sélection Un certain regard, The Bling Ring de Sofia Coppola revient sur la série de cambriolages perpétrée à Hollywood par une bande d’adolescents en quête de sensations.
En compétition, La vie d’Adèle, du réalisateur Abdellatif Kechiche avec une Léa Seydoux en lesbienne aux cheveux bleus, et La Vénus à la fourrure de Roman Polanski, avec Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric, proposeront leur lot de scènes sulfureuses.
Un rendez-vous universel
Enfin, on attend beaucoup du chouchou frenchy Guillaume Canet et de Blood Ties, exemple parfait de l’internationalisation des productions de cinéma : un remake en anglais d’un film français
(Les liens du sang), tourné à New York avec des acteurs pour la plupart anglo-saxons dont Clive Owen et Mila Kunis. C’est aussi la marque de fabrique du festival qui plus que jamais sonne comme le rendez-vous des cinémas du monde entier.
Le délégué général Thierry Frémaux l’a, à juste titre, fait remarquer : il est de plus en plus difficile de donner une nationalité définitive aux longs-métrages proposés sur la Croisette. C’est sans doute dans cet universalisme que résident la magie et le succès, jamais démentis, du Festival de Cannes.
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