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Le jeune homme et le tigre

L'acteur indien Suraj Sharma (G) et le réalisateur taïwanais Ang Lee posent le 3 décembre 2012 à Londres pour la première de "L'odyssée de Pi" [Andrew Cowie / AFP/Archives]

Réputé inadaptable pour le grand écran, L’histoire de Pi, le best-seller de Yann Martel vendu à plus de sept millions d’exemplaires dans le monde, a finalement trouvé le chemin des salles obscures.

C’est grâce au génie d’Ang Lee (Le secret de Brokeback Mountain) et aux nouvelles technologies que le public va vivre une aventure visuelle hors du commun.

Pi Patel passe son enfance dans le zoo de Pondichéry dont ses parents s’occupent. L’année de ses 17 ans, sa famille décide de quitter l’Inde et de partir s’installer au Canada.

Lors de la traversée sur l’océan Pacifique, une terrible tempête frappe le bateau et celui-ci fait naufrage. Pi, qui a réussi à survivre à cette tragédie, se croit alors seul rescapé quand il découvre avec terreur qu’un autre passager a trouvé refuge dans un canot de sauvetage : un tigre du Bengale.
 

Prouesses visuelles

Conte philosophique, L’odyssée de Pi «parle de la connexion avec l’inconnu», explique le réalisateur de Tigre et dragon.

«La solitude du héros est ce qui va mettre sa foi à l’épreuve.» Si cette incroyable histoire de survie a de quoi émouvoir le plus grand nombre, c’est bien le défi technique qui fait de ce film un événement cinématographique sans précédent.

«Ce film est un pont», ajoute Ang Lee qui a tourné en 3D pour la première fois. «Chaque nouveau long-métrage en 3D nous en fait découvrir ses potentialités

Il aura fallu quatre ans de travail pour réaliser ce projet colossal. «Ce film est peut-être le plus difficile de ma carrière et donc celui dont je suis le plus fier.» 
 

L’odyssée de Pi, de Ang Lee, avec Suraj Sharma, Irrfan Khan, Tabu, Rafe Spall et Gérard Depardieu. En salles.

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