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Nolwenn Leroy : "Mon album est un hommage à l'océan"

[DR]

Que de chemin parcouru depuis sa victoire à Star Academy en 2002. Avec un dernier album, Bretonne, écoulé à plus d’un million d’exemplaires, Nolwenn Leroy est devenue incontournable. Alors qu’elle achève sa tournée le mois prochain, la chanteuse sort Ô filles de l’eau, un cinquième album en français, anglais et breton.

 

Qui sont ces filles de l’eau à qui vous dédiez votre album ?

Ce sont ces filles qui avancent dans la vie en bravant les tempêtes et en évitant les écueils. C’est aussi un hommage à l’océan à travers la féminité. Après Bretonne, ce disque est une continuité dans l’histoire. La Bretagne et l’océan sont indissociables.

 

Vous vous êtes remise à l’écriture ?

Après un album de reprises, c’était important pour moi de participer activement aux textes et à la composition des musiques. Je n’ai jamais cessé d’écrire, mais on parle plus souvent de moi comme vocaliste. C’est dommage.

 

Pourquoi souhaitiez-vous chanter en breton ?

Cette langue est trop souvent synonyme de chansons traditionnelles. Je voulais faire exister le breton dans le présent, et non dans le passé.

 

D’où est venue l’idée de poser en sirène sur la pochette du disque ?

J’ai toujours été inspirée par les peintres préraphaélites. La pochette de l’Australienne Vee Speers est à mi-chemin entre photo et peinture. Fabuleux support, c’est un écrin pour ma musique et une façon de raconter son histoire. J’ai toujours été fascinée par les pochettes d’albums des années 1970. Je passais des heures à regarder les vinyles de Kate Bush ou David Bowie avec leurs images fantasmagoriques. Le voyage commence déjà à la vue de la pochette.

 

Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

J’ai la chance de faire de la musique, de pouvoir en parler et de bénéficier d’une écoute formidable. Cet album coule de source par rapport à ce que j’ai pu faire jusqu’à présent. On retrouve toutes mes influences que sont la mythologie, les contes et légendes.

 

Ressentez-vous plus de pression qu’à vos débuts ?

Aujourd’hui la pression est constante. C’est tellement difficile d’exister dans le monde de la musique. Quand votre album est un succès, vous avez la pression pour la suite. Idem quand le disque est un échec.

 

Vous avez effectué vos premiers pas au cinéma avec les studios américains Dreamworks.

J’ai été contactée par les studios Dreamworks pour participer à leur nouveau film d’animation Les Cinq Légendes. Je double le personnage de la Fée des dents, l’équivalent anglo-saxon de la Petite souris. J’ai adoré faire ce doublage. Quand je ressortais du studio après une journée de travail, j’étais regonflée à bloc. Je suis prête à réitérer l’expérience.

 

Ô filles de l’eau, Nolwenn Leroy (Mercury). En concert du 13 au 15 décembre à l’Olympia, Paris 9e.

 

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