En battant l’Italie (3-2) dimanche dernier chez elle à l’Euro 2015, l’équipe de France de volley-ball a montré qu’elle faisait de cette compétition son objectif majeur.
Jamais titrés, les volleyeurs français, qui disputeront mercredi les quarts de finale soit face à la Serbie ou l’Estonie – qui s’affrontent mardi en barrages - se sont en effet ouverts la voie des sommets européens.
Leur exploit face aux Italiens leur a potentiellement permis d’alléger leur chemin vers une éventuelle consécration, puisqu’en finissant premiers de leur groupe avec trois victoires, les vainqueurs de la Ligue mondiale n’affronteront pas les cadors que sont la Pologne, championne du monde en titre, et la Russie pour une place dans le dernier carré.
Une équipe taillée pour réussir ?
Reste à savoir si la "Team Yavbou", le surnom de l’équipe, ira jusqu’au bout. Elle en a les moyens c’est certain, en atteste sa merveilleuse aventure l’été dernier au Brésil lorsqu’elle a décroché la première Ligue Mondiale de son histoire.
Avec des joueurs comme Earvin Ngapeth, Benjamin Toniutti ou encore Antonin Rouzier, l’équipe de Laurent Tillie possède plusieurs cordes à son arc et semble tailler pour réussir. «On a été l'équipe la plus performante au service, un domaine où pourtant on était particulièrement mauvais avant», s’est d’ailleurs satisfait le sélectionneur après le match contre l’Italie.
#EuroVolleyM les #Bleus sont arrivés à Busto Arsizio. 1er entraînement au Palayamamay pic.twitter.com/RKjF1bnOex
— FF Volley-Ball (@FFvolleyball) 12 Octobre 2015
Méfiance tout de même
Toutefois, les Tricolores sont très loin de s’enflammer et de se voir plus beaux qu’ils ne le sont et préfèrent se plier au traditionnel «match après match» avant de penser au titre. Il y a deux ans, ils s’étaient déjà qualifiés pour les quarts avant de s’y arrêter.
Il faudra donc rester méfiants et chercher à être encore meilleurs, pour aller le plus loin possible. «On n’a pas encore le niveau de la Ligue mondiale, mais ça venir, il faut être patient», a d’ailleurs indiqué Ngapeth. Le meilleur est donc à venir ?