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Nice : une frange pour les femmes atteintes d'un cancer

Six couleurs de mèches existent ainsi qu'un modèle pour enfant.[Capture d'écran Youtube]

Touchée par un cancer du sein, Julie a trouvé une «alternative à la perruque». Elle lance sa start-up pour commercialiser son idée.

En 2015, Julie, Niçoise de 29 ans, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Lors du traitement, elle perd ses cheveux et lance un blog sur la féminité pour parler bien-être, maquillage et beauté, sans cheveux ni sourcils. Au quotidien, elle décide de porter un turban coloré noué sur la tête pour féminiser son style.

Pour parfaire son look, elle décide d’ajouter quelques mèches à sa coiffure et développe ainsi un système pour que cette frange tienne sur son crâne. «Je me suis rendu compte qu’avec le turban, on retrouve la sensation du coiffage, se souvient-elle. Ça me faisait du bien au moral, ça avait un effet thérapeutique.»

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Aujourd’hui en rémission, la banque lui refuse pourtant son prêt. Elle se lance dans un financement participatif pour développer ses postiches. Nom de code : Franjynes. Et ça marche, elle récolte 35.000 euros.

La Niçoise va ainsi pouvoir débuter la production de ses franges à glisser également sous un chapeau ou un bonnet, vendues autour de cinquante euros. Six couleurs de mèches existent. «J’envisage même de créer des éditions limitées», prévoit-elle. Les enfants aussi auront droit à leurs postiches, appelées les «Franjynettes».

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