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On a testé Resident Evil 3 Remake : la peur du virus frappe encore

Et dire que tout a aussi commencé par un virus... En ces temps de confinement, la saga horrifique Resident Evil se rappelle à nos bons cauchemars. Capcom lance ce vendredi 3 avril, le remake du 3e opus canonique de la série et entend encore nous faire trembler sous la couette.

Après la sortie début 2019 de l'excellent Resident Evil 2 Remake, l'éditeur japonais poursuit la remise à jour de sa franchise phare. Et si certains se contentent d'une simple remastérisation de leurs classiques, Capcom fait ici l'effort d'assurer une refonte totale de ses jeux, dont le gameplay original aurait été trop vieillissant pour la génération actuelle de gamers.

Resident Evil 3 Remake suit donc le même chemin que le deuxième opus. En appliquant un moteur 3D visuellement superbe, et un gameplay bien plus orienté action que le titre initial sorti du PlayStation en 1999, Capcom reprend ici la même recette qui avait déjà été saluée dans Resident Evil 2 Remake.

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Côté histoire, on retrouve cette fois-ci Jill Valentine, membre du STARS (une équipe de policiers d'élite) qui s'était déjà illustrée dans le manoir de Resident Evil 1. En tentant de rallier Racoon City, cette femme flic fatale se retrouve au cœur d'une ville ravagée par une invasion de zombies. Des morts-vivants qui ne sont que la résultante d'une maladie répandue par un virus créé par le laboratoire Umbrella. Sachant la vérité, Valentine se retrouve ici traquée par un assassin d'un nouveau genre, mi-homme mi-zombie, nommé Nemesis. Un être impitoyable, sorte de croisement entre le monstre du Dr Frankenstein et le pire tueur en série de l'Histoire, qui n'a qu'un seul but : vous éliminer. C'est sur ce constat peu accueillant que Jill s'engage dans ce cauchemar qui ne vous laissera que peu de répis pour souffler.

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Et Capcom n'a pas choisi de ménager nos nerfs. Si RE2 Remake commençait plutôt tranquillement, cet 3e opus démarre en trombe, puisqu'à peine sortie d'un premier cauchemar, Jill en enchaîne avec un autre bien réel qui la tourmentera jusqu'à la fin du jeu. On apprécie ici la mise en scène explosive qui impose un rythme plus endiablé au joueur, dès le début, et qui donne une impression de fuite et de survie déserpérée tout au long du jeu. C'était d'ailleurs tout ce qui faisait le sel du Resident Evil 3 original, sous-titré Nemesis afin de metttre l'accent sur ce danger omniprésent. Car si les zombies et d'autres créatures vous donneront du fil à retordre, c'est bien face à cette machine à tuer que l'on doit lutter en permanence... et la fuite est presque toujours la solution.

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Côté habillage graphique, Capcom se paye le luxe de pousser encore un peu plus la beauté de son jeu, donnant une dimension organique intéressante, tandis que Jill profite d'une maniabilité plus souple et féline dans ses déplacements que les héros du 2e volet. De petites différences scénaristiques ont été ajoutées afin de rendre l'histoire plus punchy, et de nouvelles énigmes font leur apparition tandis que d'autres que nous aurions jugées désuètes sont abandonnées.

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Au jeu des différences, on soulignera que RE 2 Remake profitait de plus d'emphase dans son scénario, tandis que ce 3e volet perd cet atout. Mais il ne faut pas s'y tromper, le dernier titre de Capcom reste un excellent cru, à la fois sanglant, réussi et bien rythmé, qui offre une virée haletante en enfer. Il est à noter que le jeu est accompagné d'un mode multijoueur (téléchargeable à part) baptisé Resistance. Celui-ci s'avère sympathique sans être mémorable et repose sur des parties asymétriques en quatre contre un, où quatre joueur doivent unir leur force pour s'opposer à un cinquième joueur qui incarne un monstre puissant.

Resident Evil 3 Remake, Capcom, sur PS4, Xbox One et PC.

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