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Coronavirus : quand l’impression 3D vient au secours des hôpitaux

Face au manque de matériel et aux besoins constant de ressources pour les hôpitaux, plusieurs sociétés se mobilisent pour augmenter les capacités de production. C'est le cas du secteur de l'impression 3D qui démontre ici sa capacité d'adaptation.

Visières de protection, valves, matériels d'intubation... Plusieurs milliers d'imprimantes 3D connaissent une nouvelle mission en France : celle de soutenir la production de matériel pour les personnels médicaux. L'AP-HP vient d'annoncer la mise en fonction le 1er avril d'un dispositif inédit à l'hôpital Cochin. L'abbaye de Port-Royal, adjacente à l'établissement, vient d'accueillir une soixantaine d'imprimantes high-tech pour mener à bien le projet «3D Covid».

Celui-ci vise à fabriquer de nombreux produits à la demande des soignants et tous sont homologués. «De 300 à 3.000 objets liés à leurs activité pourront être produits chaque semaine», a expliqué au Midi Libre le Dr Roman Hossein Khonsari, chirurgien à l'hôpital Necker, qui a notamment porté ce projet. Plusieurs ingénieurs de la société Bone 3D, spécialisée dans l'impression 3D de matériel médical, viendront se relayer afin de répondre aux demandes des personnels de santé.

Des sociétés privées réquisitionnent leur parc d'imprimantes

Parallèlement, d'autres sociétés françaises d'impression 3D ont mis leurs imprimantes au service de la santé. C'est le cas de Dagoma, basée à Roubaix, qui a requisitionné son parc de 300 imprimantes 3D pour produire des visières de protection.

Le site est en capacité de produire plus de 20.000 visières par semaine, en suivant un procédé homologué par plusieurs médecins de CHU.

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