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Alpes-Maritimes : 54% de la délinquance sur la voie publique à Nice est le fait d'étrangers, révèle le préfet

À la demande du député RN des Alpes-Maritimes, Bryan Masson, le préfet du département a publié les données sur la part des étrangers dans la délinquance dans son département.

Des données souvent peu communiquées aux médias. C’est à la demande de Bryan Masson, député Rassemblement national des Alpes-Maritimes, que ces chiffres sont sortis : à Nice, 54% de la délinquance sur la voie publique est le fait d’étrangers, 53% à Cannes. D’autres précisions indiquent que 82% des vols à la tire, sont le fait d’étrangers dans la ville de Nice, d'après les données transmises par Hugues Moutouh, préfet des Alpes-Maritimes. 

Une surreprésentation face à laquelle le préfet souhaite agir fermement. «Pour combattre cette criminalité, 260 délinquants étrangers ont été expulsés depuis 2023, conformément aux instructions de Gérald Darmanin. Nous intensifierons nos efforts dans les prochains mois. On respecte les lois de la République quand on vit en France !», a écrit le député sur X.

Une histoire de «bon sens»

Une réaction très appréciée par les habitants de cette grande ville, qui disent subir cette délinquance au quotidien : «Ça fait des années que ça dure, c’est insoutenable. Les Niçois n’en peuvent plus, les Français n’en peuvent plus, il faut que le gouvernement fasse quelque chose», a fustigé un riverain.

 

«Ces étrangers ne feraient pas ces délits dans leur propre pays. Puisque dans leur propre pays ils seraient sanctionnés de tout. Ici en France, c’est ‘open bar’», a ajouté un autre habitant. Du côté de la police, cette transparence du préfet est considérée comme une bonne nouvelle. Ces expulsions leur faciliteraient la tâche au quotidien.

«Cela évite à nos collègues de réinterpeller les mêmes personnes aussi. C’est du bon sens, quand on est étranger et en situation irrégulière dans un pays, je trouve logique de retourner dans son pays d’origine», a déclaré Jean-Luc Bragato, syndicat SGP Police, auprès de CNEWS. Des expulsions parfois difficilement applicables, puisque les pays d’origine ne veulent pas reprendre leurs ressortissants.

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