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«On n’arrive pas à sortir de revenus corrects, même en travaillant du lundi matin au dimanche soir» : le désespoir de cet éleveur

Jean-Marc, agriculteur dans l'élevage depuis ses 18 ans, a décidé de se joindre au blocage de l'A64. Comme d’autres, il est passionné par son métier mais peine à se dégager un revenu suffisant.

La souffrance de toute une profession. Sur l’autoroute A64, se sont réunis de nombreux agriculteurs indignés et fragilisés par leurs conditions de vie. Chez Jean-Marc, éleveur de 53 ans, la fatigue se fait ressentir après 35 ans de métier et des revenus déplorables. 

«Financièrement ça va mal et on n’arrive pas à sortir des revenus corrects pour nous, c’est impossible», a témoigné l’homme qui travaille «du lundi matin au dimanche soir», depuis ses 18 ans. 

Jean-Marc essaie de porter à bout de bras cet élevage mais a peur de tout perdre : «Ce sont mes grands-parents qui l’ont créé, mon père qui l’a maintenu et nous on va "bouffer" cette propriété de trois générations. C‘est ça qui fait mal», s’est-il inquiété. 

À 53 ans, l’éleveur en a encore pour «dix ans minimum» d’exercice : «Ça va être long», se désole celui qui aimerait un jour partir en vacances «en croisière, ne pas trop réfléchir». 

Depuis maintenant plusieurs jours, les agriculteurs bloquent l’autoroute A64 à Carbonne, en Haute-Garonne, pour alerter sur leurs difficultés et réclamer au gouvernement un soutien financier et l'alerter sur la lourdeur des normes agricoles.

La flambée des coûts de production et les conséquences commerciales de la guerre en Ukraine compliquent encore plus leur activité.

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