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Le champagne frappé de plein fouet par la crise sanitaire

A quelques semaines du lancement des vendanges, le moral des producteurs de champagne est au plus bas. Le coronavirus a plongé le secteur dans une crise sans précédent. La fermeture des bars, des hôtels et des restaurants a entraîné un effondrement de la demande.

A cela s’ajoute les annulations en cascade d’évènements festifs comme les mariages qui étainet prévus cet été.

Les pertes s’annoncent donc très lourdes. Le secteur s’attend à vendre cette année 100 millions de bouteilles en moins par rapport à 2019 où 300 millions de bouteilles avaient été vendues. Le chiffre d’affaire chuterait quant à lui de 1,7 milliard d’euros (5 milliards réalisés en 2019) selon le Comité Champagne (ancien CIVC).

C’est dans ce contexte que la filière demande des aides supplémentaires au gouvernement. Le Comité Champagne demande au nouveau ministre de l'Agriculture un allègement de charges de 100% au-delà de 60% de perte de chiffre d'affaires et de 50% en deçà de 60%. Dans quelques semaines, quelque 100 000 vendangeurs doivent envahir les vignes. Un dispositif spécial pour leur recrutement contribuerait à limiter les pertes selon les professionnels.

Autre sujet brûlant : vignoble (qui produit le raisin) et négoce (qui l’achète) peinent à se mettre d’accord sur les rendements commercialisable de la prochaine vendange. Les premiers veulent un rendement à 8500 kilos à l’hectare contre 6000 à 7000 pour les seconds. En cas de désaccord, c’est à l’INAO (Institut national des appellations d'origine) que reviendra la charge de trancher.

Le consommateur quant à lui ne devrait pas voir le prix de sa bouteille chuter pour autant. D’après les producteurs, les prix des bouteilles ne devraient pas bouger.

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