Des acteurs de Game of Thrones se sont rendus en Grèce dans un camp de réfugiés. Ils ont tenu à raconter ce qu'ils y ont vu.
«Ce ne sont que des gens, comme vous et moi». Maisie Williams, qui joue Arya Stark dans la série à succès Game of Thrones, s'est exprimée, dans une vidéo postée sur la page Facebook de AJ+, sur la situation des réfugiés, aux côtés de l'interprète de la reine Cersei, Lena Headey, et Liam Cunningham, qui joue le personnage de Davos.
«Nous avons détruit leurs maisons»
Pour Maisie Williams, la crise des réfugiés est avant tout de la faute des pays occidentaux. «Ils ne veulent pas vivre dans un autre pays toute leur vie, ils veulent rentrer chez eux, mais ils ne peuvent pas, car nous avons détruit leurs maisons», explique-t-elle.
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Liam Cunningham renchérit : «Ce n'est pas à cause d'un raz-de-marée, ce n'est pas cause d'un tremblement de terre ou de la famine, mais c'est à cause de gens, dans des bureaux des capitales à travers le monde, qui ont décidé de les traiter avec cruauté». L'acteur assure même qu'il aimerait attraper ces dirigeants «par la peau du cou et les emmener dans les camps, juste pour leur dire : 'Regardez, regardez ce que vous avez fait'».
Une «perte d'humanité»
Les acteurs ont tenu à rappeler que les réfugiés étaient des personnes comme tout le monde, et non pas des terroristes en devenir comme voudrait le faire croire le président Trump. Cunningham raconte son séjour dans les camps : «Il y a des gens dans ces camps qui sont oncologues, juges, des gens qui ont réussi avant qu'on leur prenne tout».
«J'ai rencontré une fille de 21 ans», confesse Maisie Williams, émue. «Elle allait se rendre à l'université pour faire des choses merveilleuses en biologie, et maintenant tout ça lui a été enlevé ; et vous êtes inquiets car vous pensez qu'elle veut venir dans votre pays et en bénéficier. Ce n'est qu'une fille». Pour Lena Headey, c'est une «énorme perte d'humanité qui est jeu si nous ne faisons rien». La vidéo se conclut sur Liam Cunningham, qui qualifie tout cela d'«absolument et incontestablement honteux».
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Les acteurs appellent les dirigeants européens à faciliter l'accès des réfugiés dans leur pays et minimiser les restrictions. Un appel qui n'a pas été entendu Outre-Atlantique, puisque Donald Trump soutient toujours son décret anti-immigration.