Une étude publiée dimanche prouve que la cigarette électronique permettrait efficacement d’enclencher le processus de sevrage tabagique. Tout du moins, autant que le patch à la nicotine.
Et si le rapport de 60 millions de consommateurs avait tout d’un faux procès ? Il y a une semaine, l’organisme avait révélé que l’e-cigarette pouvait avoir des effets cancérigènes.
Depuis la parution du dossier, les études n’ont de cesse de démontrer que l’outil ne serait pas si nocif. Et même bénéfique.
Selon une étude néo-zélandaise, l’e-cigarette permettrait d’activer un processus de sevrage pour en finir définitivement le tabac.
Mieux que le patch
L’étude, publiée dimanche dans le journal médical The Lancet, suggère même qu’elle serait aussi efficace, voire plus, qu’un patch pour "aider les fumeurs à arrêter sur une période d’au moins six mois."
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié le comportement de 657 fumeurs souhaitant en finir avec leur addiction. 7.3% des participants ayant testé l’e-cigarette pendant 13 semaines ont réussi à se sevrer.
C’était le cas de 5.8% des individus ayant adopté le patch.
Mieux encore, 57% des testeurs de cigarettes électroniques sont parvenus à réduire de moitié leur consommation, contre 41% pour les "patchés."
Plus attractive
Un autre facteur est à prendre en compte. L’e-cigarette se révèle bien plus attractives que le patch.
Dans un tiers des cas, les utilisateurs de la "clope" électronique ont continué à l’utiliser après la fin de l’étude. C’était seulement le cas de 8% des "patchés."
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