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Pas de porno pour les Google Glass

Google a fait savoir que le porno serait non grata sur les Google Glass Google a fait savoir que le porno serait non grata sur les Google Glass[OLE SPATA / DPA / AFP ARCHIVES]

Google a préféré prendre les devants. A peine MiKandi, une entreprise du secteur porno, avait elle annoncé la première application X pour les Google Glass, que le célèbre fleuron de la Silicon Valley faisait savoir que les contenus "explicites" seraient bannis des lunettes.

Chaque avancée technologique dans l'univers des médias et de la communication donne lieu au même phénomène : ce sont bien souvent les éditeurs de contenu porno qui sont les premiers à s'emparer des nouveaux potentiels qu'apportent ces innovations.

Ce fut récemment le cas avec les tablettes numériques, les smartphones ou la télé en 3D. Le constat devait se renouveller avec les Google Glass : cet appareil révolutionnaire de réalité augmentée permettant d'enrichir l'environnement observé d'informations puisées sur Internet par wifi ou Bluetooth.

 

"Tits & Glass" mis au point en 10 jours

La société MiKandi, spécialisée dans le développement d'"app" porno avait en effet fièrement annoncé avoir réussi à développer en dix jours et dix nuits "sans sommeil" la première application X pour Google Glass. Baptisée "Tits & Glass", elle devait permettre de capturer, de partager et de commenter du contenu adulte avec d'autres utilisateurs.

Google n'a donc pas tardé à réagir au buzz rapidement né de l'annonce de MiKandi et a rappelé que les applications destinées aux Google Glass devait proscrire les contenus à caractère sexuel explicite. Concernant le contenu pédo-pornographique, Google annonce une tolérance zéro et indique que toute déviance serait immédiatement signalée aux autorités compétentes.

 

Une célébrité acquise en quelques jours

Sur le blog de MiKandi, le PDG Jesse Adams a réagi, estimant que Google avait modifié à la dernière minute les règles relatives aux développement d'applications pour les Google Glass.  "Nous avons scrupuleusement respecté la charte afin de nous assurer que l'app correspondait bien aux critères", indique t-il. "Nous avons vérifié tous nos mails et nous n'avons pas trouvé la moindre notification récente de modifications de la charte".

Des regrets tempérés par le soudain regain de célébrité de l'éditeur porno. Pas moins de 10.000 visiteurs uniques ont visité son site depuis l'annonce de l'application désormais bannie.

 

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