Le studio Treyarch livre le nouvel opus du plus gros blockbuster vidéoludique. Alors que le précédent épisode nous transportait en pleine guerre froide, Call of Duty : Black Ops 2 fait un grand bond dans l'avenir, en 2025.
Le jeu commence néanmoins par un retour dans les années 80. On y retrouve Alex Mason coulant une existence paisible en compagnie de son fils. Mais il ne résiste pas longtemps à l'appel du champ de bataille, et part pour une mission qui le mènera de l'Angola au Nicaragua, dans les derniers soubresauts de la guerre froide.
Par un système de flash-backs, le jeu met ensuite en scène des allez-retour dans un futur où la Chine a remplacé l'URSS comme rivale hostile des Etats-Unis. Le joueur incarne alors le fils Mason, David. Digne successeur de son père, ce dernier est lancé sur les traces d'un terroriste nicaraguayen, Raul Menendez, qui tente de provoquer une révolution.
Grâce à une narration maîtrisée, les passages répétés d'une époque à l'autre tiennent parfaitement la route. On passe allègrement d'une séquence de chevauchée dans les steppes afghanes aux côtés des moudjahidines, à une guerre technologique truffée de drônes et de chars ultraperfectionnés.
En imaginant les guerres du futur et les armes qui vont avec, les développeurs se sont en effet offerts une grande liberté. Elle leur a permis de proposer des scènes d'action plus variées que jamais : car si la force des Call of Duty a toujours été de sortir du cadre du FPS bourrin où l'on se contente de dézinguer les ennemis à la louche, Black Ops 2 pousse la logique jusqu'au bout. D'une séquence d'escalade équipé de gants adhésifs (un clin d'oeil au dernier Mission : Impossible) à un passage en vol plané, en passant par des missions d'infiltration, tout a été fait pour éviter le côté répétitif du genre.
Le jeu est d'autant plus varié que le joueur aura souvent la possibilité de choisir entre différents chemins pour progresser. Surtout, en fonction des actions du joueur, le scénario propose pas moins de six fins différentes, ce qui rallonge la durée de vie du jeu - une petite dizaine d'heures en solo.
Outre le mode scénario, on retrouve les traditionnels modes multijoueur - sûrement le meilleur tous FPS confondus - et Zombies, dans lequel on aura l'occasion de jouer une sorte de remake survitaminé de la série The Walking Dead.
Si l'on exclut le moteur de jeu un peu dépassé et certains graphismes à la ramasse, Black Ops 2 répond en tous points aux grosses attentes placées en lui. Scénario soigné, mise en scène magistrale, gameplay efficace : il s'impose comme référence absolue en matière de FPS.
Visionnez le trailer du jeu :