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Le site MegaUpload pourrait renaître de ses cendres

Le fondateur du site MegaUpload, Kim Dotcom. [MICHAEL BRADLEY / AFP]

Kim Dotcom n’a pas dit son dernier mot. Le sulfureux fondateur du site de téléchargement Megaupload, fermé en janvier suite à une intervention du FBI, a annoncé qu’une nouvelle version était quasiment prête.

«Code terminé à 90 %. Les serveurs arrivent. Les avocats, partenaires et investisseurs sont prêts. Soyez patients. ça arrive», a-t-il écrit le week-end dernier sur son compte Twitter.

Cette nouvelle version de Megaupload, qui fut l'un des sites les plus consultés au monde avec près de 50 millions de visiteurs par jour, est annoncée comme «meilleure» et «plus puissante». Elle ne serait pas accessible aux internautes américains, ce qui la mettrait en principe à l’abri de nouvelles poursuites du FBI

Kim Dotcom est d’autant plus confiant que les irrégularités s’accumulent dans la procédure ouverte contre lui. Lundi, le Premier ministre néo-zélandais John Key a avoué que les services de renseignements (le GCSB, le Bureau de la sécurité des communications) avaient procédé à des écoutes illégales lors de l'enquête qui a abouti à son arrestation. Il a affirmé n'en avoir été informé que le 17 septembre dernier. 

Le fondateur de MegaUpload s'est empressé de réagir en se comprant à un "méchant de James Bond".

Kim Dotcom continue ainsi à enchaîner les victoires. Après avoir obtenu sa libération sous caution en février, il avait vu la justice néo-zélandaise admettre que la perquisition à son domicile avait été faite de manière illégale, alors qu'une vidéo diffusée par les médias montrait que la police avait utilisé des moyens disproportionnés. 

 

 

En août dernier, celui qui se pose en icône de la lutte pour les droits des internautes avait obtenu de pouvoir consulter les preuves retenues contre lui. Cette incroyable succession de bourdes commises par les juges remet en question l’ensemble du procès... et réjouit Kim Dotcom, qui n'a de cesse de railler la justice néo-zélandaise, accusée d'être à la solde des Etats-Unis et des lobbys culturels, sur Twitter. 

Toujours assigné à domicile en Nouvelle-Zélande, le fondateur de MegaUpload semble ainsi pouvoir envisager sereinement l'audience, prévue en mars 2013, qui doit décider s'il peut être extradé vers les Etats-Unis. 

 

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