La mésaventure vécue cette semaine par Benjamin, dans le Puy-de-Dôme, illustre la puissance incontrôlable que peut engendrer le réseau social Facebook. Souhaitant convier une trentaine d’amis à son anniversaire, ce garçon de 13 ans s’est retrouvé avec plus de 50 000 invités sur les bras.
A l’origine de ce buzz sans limite, un groupe créé sur le réseau pour faciliter l’organisation de la soirée. Mais en cas de dérive, des solutions existent.
Garder des preuves
Pour pouvoir se plaindre, il faut pouvoir prouver. En cas d’insultes, de harcèlement, de diffusion non autorisée de photos ou de participation abusive à un événement, le premier réflexe à avoir est la capture d’écran. Une simple pression sur la touche «Impr écran» du clavier permet une sauvegarde visuelle du problème, utilisable ensuite pour prouver son litige.
Signaler les agissements
Injoignable, Facebook recueille néanmoins auprès de ses utilisateurs les différents abus dont il est le théâtre. Pour «dénoncer» une personne, il suffit d’accéder à son profil, le bloquer, puis signaler au réseau ses agissements (usurpation d’identité, photo inappropriée, moqueries…).
Demander de l’aide
La prise en compte de l’abus par le réseau peut prendre du temps. Un coup de fil à l’association e-enfance (0 800 200 000), qui a des contacts privilégiés avec Facebook, permet d’accélérer les démarches.
Saisir la justice
Dans le cas de Benjamin, son père a porté plainte contre X. Pour un harcèlement ciblé, il est possible de porter plainte directement. «Car ce n’est pas parce qu’on est sur Internet que c’est davantage légal», note Justine Atlan, directrice d’e-enfance.