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NBA : une lourde amende pour Jamal Murray après un mauvais geste

Les ralentis ont prouvé que Jamal Murray était bien l’auteur de ces deux jets. [REUTERS / Isaiah J. Downing-USA TODAY Sports]

Après un geste d’humeur en direction d’un arbitre lors d’une rencontre de NBA, le meneur des Denver Nuggets, Jamal Murray, va devoir payer une amende de 100.000 dollars. En revanche, il n’a pas reçu de match de suspension.

Aux Etats-Unis, on ne plaisante pas avec les arbitres. Agacé par une nouvelle défaite de son équipe lors des play-offs de NBA face à Minnesota (80-106), le meneur des Denver Nuggets, Jamal Murray, a eu un geste d’humeur. Et ce dernier n’est pas sans conséquence pour le Canadien. Pour avoir jeté, depuis la touche, une poche chauffante ainsi qu’une serviette en direction d’un arbitre, le joueur a écopé mardi de 100.000 dollars d’amende.

Pas de suspension

Si ces mauvais gestes étaient passés inaperçus dans un premier temps, les ralentis ont par la suite prouvé que Jamal Murray était bien l’auteur de ces deux jets, effectués en direction de l'officiel le plus proche de lui. La Ligue nord-américaine a en conséquence annoncé que le Canadien écopait d'une amende de 100.000 dollars.

En revanche, la NBA a décidé de ne pas infliger de match de suspension envers le joueur de 27 ans. Une bonne nouvelle pour Denver qui pourra compter sur l’un de ses joueurs clés lors du match trois vendredi prochain. Une présence importante alors que Minnesota mène la série 2 à 0, après son deuxième large succès lundi sur le parquet des Nuggets.

Identique à Rudy Gobert

Ce geste de mécontentement n’a pas été au goût de l'entraîneur de Minnesota Chris Finch. Après la rencontre, ce dernier avait qualifié l’attitude du Canadien de «dangereuse et inexcusable». Mais ce n’est pas la première fois que la NBA sanctionne un joueur après un mauvais geste.

Le 10 mars dernier, Rudy Gobert, pivot de Minnesota et élu meilleur défenseur de la saison, avait écopé de 100.000 dollars d’amende pour un geste provocateur adressé à un arbitre. Le Français sous-entendait qu'un officiel, qui venait de lui siffler une sixième faute personnelle, était corrompu. Un geste qui ne passe pas sur les terrains de sports américains.

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