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NBA : les Phoenix Suns, une franchise à l’avenir plus que douteux

Attendus au tournant, Kevin Durant et Devin Booker n'ont pu éviter le naufrage face aux Timberwolves. [SUSA/Icon Sport]

Éliminés dès le premier tour des Playoffs de la conférence Ouest de la NBA, les Phoenix Suns sont désormais dans une situation délicate : privée de nombreux choix de Draft pour les années à venir, la franchise de l'Arizona devra également jongler entre contrats faramineux et salaires importants.

La fin d’un rêve et le début d’un long cauchemar pour les Phoenix Suns. Sixième de la conférence Ouest lors de la saison régulière, la franchise de l’Arizona a été balayée dès le premier tour des Playoffs par les Minnesota Timberwolves d’Anthony Edwards, Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert (4-0).

Malgré la présence des superstars Devin Booker et Kevin Durant, les Suns n’ont pu sauver leur honneur dans ce qui est un échec cuisant dans la conquête d’un titre NBA.

Comme un symbole, Mat Ishbia, propriétaire de la franchise, est apparu les yeux embués lors du troisième match de la série, comme s’il savait que l’objectif fixé par la franchise ne serait plus qu’un rêve lointain pour de nombreuses saisons.

En effet, différents facteurs font que cette élimination précoce des Suns est le début d’une période qui s’annonce sombre pour Devin Booker et ses coéquipiers.

Tout d’abord, les futurs choix de Draft NBA des Phoenix Suns : propriétaire du 22e choix de la prochaine Draft de la Grande Ligue, la franchise de l’Arizona devra faire un choix judicieux car elle ne dispose plus de choix pour les prochaines échéances, et ce, jusqu’en 2030.

Cela est notamment le contre-coup pour avoir récupéré Kevin Durant en février 2023, puis Bradley Beal un an plus tard, dans une tentative de «all-in» pour un titre NBA cette saison.

La présence de tant de joueurs importants est également un facteur handicapant à l’avenir pour les Suns. Avec un total de 205 millions de salaires à payer pour la saison 2024-2025, les Phoenix Suns auront, de loin, la plus grosse masse salariale de la ligue, et ce, pour plusieurs saisons.

Des salaires volumineux et au-dessus du plafond salarial de la NBA

Parmi les contrats les plus lourds figurent notamment celui de Bradley Beal. Arrivé de Washington en février 2024, l’arrière de 30 ans doit percevoir plus de 160 millions de dollars de salaire sur son contrat qui court jusqu’en 2027, avec une clause qui empêche tout échange du joueur vers une autre franchise.

De leur côté, Kevin Durant, âgé de 35 ans, touchera un peu plus de 100 millions de dollars jusqu’en 2026, tandis que Devin Booker, 27 ans, recevra plus de 170 millions de dollars en salaire jusqu’en 2028.

Avec de tels salaires pour leurs trois joueurs clés, et sans compter les salaires du reste de l’effectif (Grayson Allen, Jusuf Nurkic, etc…), les Phoenix Suns vont avoir une marge de manœuvre plus que limitée, en raison du plafond salarial fixé à près de 141 millions de dollars.

Mais surtout, les dirigeants de l'Arizona vont devoir jouer la carte de la patience et probablement devoir se débarrasser de plusieurs éléments.

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