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«Je ne vais pas prendre l’engagement» : Didier Deschamps n’est pas prêt à se baigner dans la Seine

Didier Deschamps a été interrogé sur les divers critiques sur l’organisation des JO 2024 à Paris. Didier Deschamps a été interrogé sur les divers critiques sur l’organisation des JO 2024 à Paris. [Hugo Pfeiffer/Icon Sport]

Contrairement au président de la République Emmanuel Macron et à la maire de Paris Anne Hidalgo, Didier Deschamps n'est pas prêt à se baigner dans la Seine en marge des JO 2024.

Il ne souhaite pas se mouiller. Dans tous les sens du terme. Alors qu’il a dévoilé, ce jeudi, sa liste des joueurs retenus pour les deux prochains matchs amicaux de l’équipe de France contre l’Allemagne (23 mars) et le Chili (26 mars), Didier Deschamps a été interrogé sur les divers critiques entourant l’organisation des JO 2024 à Paris, comme la possibilité de se baigner dans la Seine. Et contrairement au président de la République Emmanuel Macron et à la maire de Paris Anne Hidalgo, le sélectionneur des Bleus n’est pas prêt à se baigner dans le fleuve traversant la capitale.

«j'aimerais que ce soit une belle fête»

«Je ne vais pas prendre l’engagement de me baigner dans la Seine», a-t-il déclaré avec une certaine réticence, même s’il espère que «ce sera possible». Et le patron des Bleus souhaite également que ces Jeux olympiques soient organisés du mieux possible. «C’est compliqué bien évidemment d'organiser les JO. Ce n'est pas d'aujourd'hui. (…) Il y a sans doute des choses à améliorer. J'aimerais que ça soit une belle fête pour que l'image que la France reflétera dans le monde entier soit positive», a-t-il déclaré.

Didier Deschamps n’est pas le premier et le seul à émettre des doutes sur le fait de pouvoir se baigner dans la Seine. Plusieurs athlètes ont fait part de leurs craintes. A commencer par la Brésilienne Ana Marcela Cunha, championne olympique en titre de natation en eau libre. «Il ne s’agit pas d’effacer l’histoire de la Seine, nous savons ce que représente le pont Alexandre-III, la tour Eiffel, mais je pense que la santé des athlètes doit passer avant», avait-elle déclaré à l’AFP, craignant notamment de «tomber malade».

«La Seine n’est pas faite pour nager», avait-elle ajouté demandant aux organisateurs de trouver un «plan B» dans le cas où les épreuves ne pouvaient se dérouler dans la Seine, à cause d’une mauvaise qualité de l’eau. Ce qui ne semble pas être d’actualité.

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