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Rugby : l’élimination du XV de France «a été brutale» confie Laurent Labit, ex-entraîneur de l’attaque des Bleus

L'ancien entraîneur de l'attaque des Bleus est désormais directeur du rugby du Stade Français. [Anne-Christine POUJOULAT / AFP] L'ancien entraîneur de l'attaque des Bleus est désormais directeur du rugby du Stade Français. [Anne-Christine POUJOULAT / AFP]

Éliminés d’un point en quart de finale de la Coupe du Monde de rugby face à l’Afrique du Sud, les Bleus ont encore la défaite en travers de la gorge. Laurent Labit, ex-entraîneur de l’attaque du XV de France revient sur cet échec.

Le 15 octobre dernier, lors du quart de finale de la Coupe du Monde de rugby, les Bleus s’inclinaient d’un point, 28-29, au Stade de France face aux Springboks. Une défaite au goût amère aussi bien pour les joueurs que pour le staff, mais aussi, pour tous les supporters.

Lors d’un entretien accordé à l’Agence France-Presse, Laurent Labit, ancien entraîneur de l’attaque du XV de France, s’est confié sur cette Coupe du Monde : «Ça a été brutal. La déception est toujours présente, la digestion sera longue… Mais il faut passer à autre chose».

Après avoir revu le match face aux Sud-Africains, l’entraîneur de 55 ans l’avoue : «On est déçus de notre prestation, on a donné trop de points faciles à l'Afrique du Sud. Dans un match de ce niveau, en quart de finale de la Coupe du monde, face aux champions du monde, on prend 19 points en première période sur trois essais à zéro passe, deux ballons hauts, un turnover... Tout ce qu'il ne faut pas faire. Surtout face à ce genre d'adversaire. On peut aller sur les décisions (NDLR : arbitrales) mais ce match, c'est nous qui le perdons, pas l'arbitre».

De nombreux regrets

Malgré une préparation intense, un groupe en pleine évolution et amélioration, cette défaite laisse des regrets. «En quatre ans, on avait coché toutes les cases de ce qu'on voulait faire. L'objectif, dans un premier temps, était de rassembler, de fédérer, de partager. On a vu l'engouement autour de cette Coupe du Monde, c'était incroyable : partout où on se déplaçait, on aurait dit les Rolling Stones. C'était un truc de fou», affirme Laurent Labit.

«Ensuite, on voulait gagner. On a gagné 80% de nos matchs. Sur quatre ans, au niveau international, c'est quelque chose d'incroyable. On avait tout balisé : la préparation de la Coupe du Monde, la planification avec les lieux différents, le temps passé en famille, les temps de repos... Tout était calé. Sauf que... peut-être trop de confiance ? Un peu d'excitation ? On a peut-être voulu aller trop vite. Ce match nous laisse beaucoup de regrets».

Un nouveau challenge pour passer à autre chose

Désormais, directeur du rugby du Stade Français, c’est un nouveau défi qui attend Laurent Labit.

Un nouveau poste qui va lui permettre de rebondir plutôt que de ressasser, comme il l’explique : «Les journées sont bien occupées, il y a tout le projet à mettre en place. On a eu beaucoup de réunions, de rendez-vous... Ça permet de passer à autre chose et d'éviter de trop penser à cette Coupe du monde, chez nous, qu'on avait à portée de main et qu'on a ratée».

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