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Rugby : les maladies cérébrales dégénératives touchent davantage les joueurs ayant une longue carrière

Avec une carrière moyenne de 18 ans, 68% des cerveaux présentaient des traces d'ETC. [Icon Sport]

Une étude, dirigée par l’université de Glasgow et publiée ce mardi par la BBC, révèle que les joueurs de rugby ayant connu une longue carrière étaient davantage susceptibles de développer une maladie cérébrale dégénérative.

Après l'analyse de 31 cerveaux d’anciens joueurs de rugby (amateurs et professionnels), une étude, publiée par la BBC ce mardi 24 octobre, révèle que 21 présentaient des signes d'une maladie liée à des traumatismes crâniens répétés et à des commotions cérébrales.

Des joueurs victimes de démence

En se penchant plus longuement sur l’étude, on peut voir que près de deux tiers des personnes atteintes d'encéphalopathie traumatique chronique évoluaient au niveau amateur. La répétition de traumatismes crâniens et les coups portés à la tête seraient les principales causes.

L’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) s’aggrave avec le temps jusqu’à conduire à la démence, comme cela est arrivé à de nombreux anciens professionnels ces dernières années. Avec une carrière moyenne longue de 18 ans, 68% des cerveaux présentaient des traces d'ETC.

«Ce sont les secousses, les torsions et les rotations de la tête des milliers de fois pendant des décennies qui sont susceptibles de provoquer des lésions profondes dans le cerveau», détaille le professeur Willie Stewart, principal auteur de l'étude. Ce dernier estime que le monde du rugby n’en fait pas assez pour réduire les impacts et limiter les commotions cérébrales.

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