Le capitaine de l’équipe de France, Hugo Lloris, a justifié sa position sur la question du brassard «One Love».
«Je préfère rester dans mon cadre», a affirmé, ce lundi 21 novembre, le capitaine des Bleus Hugo Lloris, questionné sur son choix de ne pas porter le brassard inclusif «One Love» lors de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre – 18 décembre).
«La Fifa organise la compétition, définit un cadre, des règles. Nous, joueurs, ce qu'on nous demande, c'est de jouer au football, de représenter au mieux nos pays sportivement», a plaidé le capitaine des Bleus en conférence de presse, la veille du premier match contre l'Australie.
«Je préfère rester dans mon cadre, celui de joueur et de compétiteur. Il y a différentes causes qui sont louables, qu'il faut soutenir. Mais la Fifa décide de l'organisation», a ajouté le gardien de l’équipe de France.
sepT SÉLECTIONS EUROPÉENNES ONT RENONCÉ À PORTER LE BRASSARD EN FAVEUR DE L'INCLUSION
Dans le même temps, sept sélections européennes ont annoncé, ce lundi 21 novembre, qu'elles ont renoncé à faire porter à leur capitaine un brassard à bandes colorées en faveur de l'inclusion des personnes LGBT. Un acte qui leur aurait valu des sanctions de le part de la Fifa.
«En tant que fédérations nationales, nous ne pouvons pas demander à nos joueurs de risquer des sanctions sportives, y compris des cartons jaunes», ont écrit les fédérations des sept pays (Allemagne, Angleterre, Belgique, Danemark, Pays-Bas, pays de Galles et Suisse) dans un communiqué commun.
«Nous étions prêts à payer des amendes (...) mais nous ne pouvons pas mettre nos joueurs dans la situation où il pourraient être avertis, voire devoir quitter le terrain» (en cas de second carton jaune), ont-elles aussi fait valoir.
Cette opération baptisée «One Love» a été abandonnée par les Bleus dès la semaine passée.
La Fifa a réagi, ce samedi 19 novembre, en dégainant ses propres brassards de capitaine, porteurs de messages mobilisateurs, tentant de court-circuiter l'initiative portée notamment par l'Allemagne, le Danemark et l'Angleterre, qui ont espéré, jusqu'à ce lundi 21 novembre, pouvoir mener à bien l'initiative, avant de se résigner dans un communiqué commun.