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Coupe du monde 2022 : la FFF répond sèchement à Amnesty International

«Participer ne signifie pas fermer les yeux et cautionner», a affirmé la FFF ce samedi. [Philippe LOPEZ / AFP ]

Pointée du doigt par Amnesty International pour son mutisme au sujet des violations des droits humains au Qatar, hôte du prochain mondial, la Fédération Française de Football (FFF) est sortie du silence. L'organisation a dénoncé une «campagne de stigmatisation» de la part de l'ONG.

Attaquée, la FFF riposte. Dans une lettre ouverte diffusée vendredi 23 septembre, deux jours avant Danemark-France à Copenhague, Amnesty International France a regretté le «silence assourdissant» des Bleus «face aux milliers de travailleurs migrants décédés sur les chantiers qataris, et aux milliers d’autres soumis au travail forcé». L’ONG a par ailleurs affiché son soutien au Danemark en soulignant la suppression des logos sur les maillots danois, remplacés par un message favorable au respect des droits humains au Qatar.

«Participer ne signifie pas fermer les yeux et cautionner», a toutefois réagi la FFF ce samedi.

Dans un communiqué, l’instance et l’équipe de France ont assuré ne pas avoir «attendu l’échéance prochaine de la Coupe du monde au Qatar pour défendre au quotidien, sur le terrain, et à leur niveau, les droits de l’homme, ainsi que d’autres cause essentielles». Concrètement, différentes mesures de vérifications relatives au respect des droits sociaux et à l’application de conditions de travail respectueuses sur le camp de base de l’équipe de France, ont été mises en place.

En outre, si la FFF dirigée par Noël Le Graët reconnait en Amnesty International une «organisation admirable», elle déplore néanmoins une «campagne de stigmatisation».

Alors que la question des droits des travailleurs migrants dans le riche État gazier du Golfe est régulièrement posée par des ONG, la FFF, elle, y voit un certain progrès. «L'organisation de cette Coupe du monde a permis des avancées sociales au Qatar que même certaines ONG reconnaissent, y compris Amnesty International. Même si la réalité du terrain n’est pas parfaite, ces progrès sont indéniables et positifs», a affirmé la Fédération.

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