Un temps déclaré vainqueur de l'Amstel Gold France, dimanche, Benoît Cosnefroy a été finalement battu à la photo finish par Michal Kwiatkowski.
Cruel. Alors qu’il pensait être le premier coureur français depuis la victoire de Bernard Hinault en 1981, vainqueur sur cette prestigieuse Classique, le cycliste d’AG2R Citroën a finalement vu le sacre lui être ravi quelques minutes plus tard.
Énorme imbroglio sur le final de l'Amstel Gold Race ! Après avoir annoncé la victoire de Benoït Cosnefroy, c'est finalement Michał Kwiatkowski qui s'impose devant le Français à la photo-finish... Immense fausse joie pour le coureur tricolore. #AGR22 pic.twitter.com/9eRDTDTjK1
— francetvsport (@francetvsport) April 10, 2022
Et comme l’an dernier (avec le Belge Wout van Aert et le Britannique Tom Pidcock), la photo-finish a donc été nécessaire pour départager. Et c’est le Polonais Michal Kwiatkowski (Ineos) qui s'est imposé pour la deuxième fois, six ans après son premier succès à Valkenburg, dans les collines du sud du Limbourg néerlandais.
«C'est un beau podium, j'en suis heureux, s'est consolé le coureur de l'équipe AG2R Citroën. J'aurais préféré gagner face à ‘Kwiato’ au sprint mais il était plus rapide que moi, ça s'est joué à peu.»
Malgré tout, Benoît Cosnefroy, 26 ans, a signé la meilleure performance d'un coureur français depuis Hinault. Deux coureurs français seulement ont gagné la course depuis sa création en 1966, année du succès de Jean Stablinski.
«J'étais à un boyau de gagner mais si je commence à pleurer après un podium à l'Amstel, autant arrêter le vélo, a-t-il expliqué à l’AFP. J'ai eu une joie incroyable quand on m'a annoncé vainqueur mais il faut relativiser. Je suis content de ma deuxième place. Quand je suis sur la boîte, il y a de l'émotion, ce sont des moments que l'on vit rarement dans une carrière. Mathieu van der Poel, qui était archi-favori, n'y est pas. Je ne vois pas pourquoi je devrais pleurer.»