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Alex de Minaur impliqué dans une affaire de faux passes sanitaires

Le 32e mondial a assuré que son dossier de vaccination était valide. [Paul Crock / AFP]

Le joueur de tennis australien Alex de Minaur, 32e mondial, est mis en cause dans une affaire de faux passes sanitaires falsifiés fournis par une organisation dont les leaders se trouvent en France, ont déclaré jeudi des sources policières espagnoles.

Le nom du natif de Sydney est ressorti dans cette affaire de faux pass sanitaires, qui impliquerait, selon la police espagnole, d'autres sportifs et personnalités publiques qui auraient acheté des faux passes. 

Alex de Minaur avait participé à l'Open d'Australie en janvier, alors que la vaccination était obligatoire pour les joueurs, ce qui avait d'ailleurs valu à Novak Djokovic son exclusion du premier tournoi du Grand Chelem de l'année. 

Sur instagram, le 32e mondial a assuré que son dossier de vaccination était valide. «Je veux qu’il soit parfaitement clair que j’ai reçu ma deuxième injection, que j’ai un dossier de vaccination tout à fait valide, exact et vrai», s'est défendu le tennisman australien.

Il ajoute que son nom était uniquement sorti dans cette affaire car il avait été «un patient de l'hôpital La Paz de Madrid», visé par l'enquête pour avoir délivré de faux passes sanitaires à plusieurs personnes. 

Une opération de police de grande ampleur

La police espagnole a mis la main sur un réseau de grande ampleur dont les responsables seraient basés en France. Au total, onze personnes ont été interpellées pour «faux ou usage de faux» et «2.200 personnes sont visées pour avoir obtenu leur passe sanitaire de manière frauduleuse». 

L'organisation facturait 50 euros le faux test PCR, puis les clients choisissaient de payer près de 200 euros pour obtenir un faux pass sanitaire. Ils pouvaient également débourser «1.000 euros afin d'être inscrits sur la liste d'un schéma vaccinal complet». 

D'après la police espagnole, pour accéder à cette base de données, le réseau aurait convaincu une personne travaillant dans le secteur médical et l'enquête cible également un possible vol de codes d'accès à cette liste.

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