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La femme de Christophe Dominici réfute la thèse du suicide : «Il avait trop de vie en lui»

Loretta Denaro souhaite désormais «se battre pour sa mémoire, pour que son nom ne soit pas oublié». [Thomas SAMSON / AFP]

«Il avait trop de vie en lui». Loretta Denaro, la femme de Christophe Dominici, disparu le 24 novembre dernier à l'âge de 48 ans après une chute d'une dizaine de mètres, affirme ne pas croire à la thèse du suicide.

La veuve de l'ancien joueur du XV de France et du Stade Français a livré un émouvant témoignage dans les colonnes de Paris-Match. «Impensable... Quand il est parti ce matin-là, il n'a fait aucun geste étrange, il ne m'a lancé aucun regard particulier, il n'a pas plus embrassé ses filles que d'habitude», détaille-t-elle. «Je ne comprends pas, je ne comprends pas. Il voulait protéger tout le monde, ses parents surtout, mais moi, j'étais toujours là. Je voyais ses peines, je connaissais tout. C'est impossible, impossible», confie celle qui a eu deux enfants avec le sportif.

«Il avait trop de vie en lui pour faire ça», insiste Loretta Denaro qui avait fait la rencontre de Christophe Dominici en 2007. «Tout allait bien. Les travaux de notre maison en construction à Sèvres avançaient, on avait plein de projets, les filles allaient bien», ajoute-t-elle. 

 «il est dans l'air que je respire»

Loretta Denaro revient ensuite sur l'échec du rachat du club de Béziers (ProD2) l'été dernier. Un épisode qui l'a «détruit». «Vous savez, Christophe, c'est un homme qui a beaucoup été aimé. Alors lire toutes les critiques, ça l'a beaucoup affecté, il s'est senti isolé, abandonné. Vous vous rendez compte : des joueurs australiens et argentins étaient prêts à venir jouer à Béziers, en Pro D2, juste pour lui ! J'étais tellement fière de lui, tellement fière !», raconte-t-elle. «Quand son projet a été écarté, il n'a pas dormi pendant quinze jours, il était dévasté. Mais pas au point de commettre un geste désespéré».

Alors qu'une enquête est en cours pour déterminer les causes du décès, Loretta Denaro souhaite désormais «se battre pour sa mémoire, pour que son nom ne soit pas oublié». «Je veux que les gens sachent quel homme formidable il était. Pour moi, maintenant, il est partout, il est dans l'air que je respire». 

L'inhumation de Christophe Dominici a lieu, ce vendredi 4 décembre, à Hyères (Var), deux jours après ses obsèques à Boulogne-Billancourt. 

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