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«L’EPO est un produit sûr» : Lance Armstrong parle des bienfaits des produits dopants dans un documentaire

Lance Armstrong confie qu’il a commencé à se doper en 1992 et non en 1996. [EZRA SHAW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Lance Armstrong est encore de retour. La star déchue du cyclisme se livre dans un documentaire, nommé «Lance», produit par ESPN et dont le premier épisode a été diffusé dimanche soir.

Sept années après avoir avoué s’être dopé devant Oprah Winfrey, l’ancien vainqueur du Tour de France de 1999 à 2005 (il a été dépossédé depuis de ses sacres et écopé d'une suspension à vie en 2012 après avoir été reconnu coupable d’avoir été à la tête du «système de dopage le plus sophistiqué, le plus professionnel et le plus efficace de l'histoire du sport») est revenu sur plusieurs éléments de son incroyable histoire.

Dans cette première partir de ce documentaire de 3h20, dont l’interview a été realisée par Marina Zenovich, Lance Armstrong confie qu’il a commencé à se doper en 1992 et non en 1996. «J’avais probablement 21 ans, c'était lors de ma première saison professionnelle, a-t-il précisé. Est-ce que nous recevions des injections de vitamines et d'autres choses comme ça ? Oui, mais ce n'était pas illégal. Et j'ai toujours demandé ce qu'on me donnait. J'ai toujours su ce qu'il y avait dans les injections et c'est toujours moi qui ai pris la décision.»

Lance Armstrong est encore de retour. La star déchue du cyclisme se livre dans un documentaire produit par ESPN dont le premier épisode a été diffusé dimanche soir.

L’Américain, aujourd’hui âgé de 48 ans, qui a d’abord utilisé de la cortisone lors de la «première partie» de sa carrière avant son cancer des testicules en 1996 (il a notamment été sacré champion du monde sur route en 1993, seul titre qui lui soit encore attribué), s’est ensuite tourné vers l’EPO.

Un produit dopant qu’il défend. «Ce que je vais dire ne sera pas populaire, mais à bien des égards, c'est un produit sûr, a-t-il confié. Tant que vous l'utilisez avec parcimonie, en quantité limitée, sous la surveillance d'un médecin professionnel. Il y a des substances bien plus dangereuses à injecter dans votre corps.»

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