Une campagne de dons pour venir en aide aux associations sportives a été lancée mardi par le gouvernement et le comité olympique français.
L’objectif étant de permettre aux petites structures, amateurs notamment, de tenir face aux impacts de la crise sanitaire, qui les a mis à l’arrêt depuis la mi-mars.
Ainsi une plateforme, associée à la Fondation du sport français, permettra aux dons d'être déductibles des impôts pour les personnes physiques et les entreprises. Chacun pourra donner au club amateur de son choix, si ce dernier est inscrit à l'opération, mais un prélèvement de 10% sera redistribué aux associations les plus en difficultés, «sur la base de critères objectifs», ont ainsi indiqué le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF) et le ministère des Sports dans un communiqué.
Les clubs amateurs s'inquiètent
«Les clubs sportifs sont très impactés par la crise sanitaire actuelle et les conditions dans lesquelles la reprise pourra s'opérer», ajoutent les initiateurs de l'opération.
Depuis les premiers jours du confinement, les 360.000 associations sportives environ (16 millions de licenciés) ont dû renoncer à toute activité et la plupart d'entre elles ont dû annuler des événements, comme des tournois et fêtes de fin de saison, synonymes de rentrées de trésorerie.
Je vous parlais de https://t.co/xI7iXhofMP hier, le #CNOSF lance aussi son opé d'entraide envers nos clubs https://t.co/l9jwrK1Vc5
N'oublions pas que la crise qui touche le sport, c'est avant tt celle qui touche les petits acteurs, parfois individuels, svent proche de chez vous. pic.twitter.com/zWqvoCp9pN— T.V. (@ThibaudVezirian) May 19, 2020
Les clubs amateurs s'inquiètent également de la prochaine rentrée, craignant moins d'inscriptions, et donc moins de cotisations, à cause des difficultés économiques et des conditions sanitaires. Ils craignent aussi de perdre des subventions des collectivités et des partenaires privés.
L'opération est ouverte à «l'ensemble des clubs sportifs constitués sous la forme d'association affiliée à une fédération agréée», «de même que les centres de formation agréés des clubs professionnels, quelle que soit leur structure de rattachement», précisent le comité olympique et le ministère.