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Hamilton et Mercedes rient, Leclerc et Ferrari pleurent à Bahreïn

Lewis Hamilton a profité des déboires de Charles Leclerc pour s’imposer à Bahreïn. Lewis Hamilton a profité des déboires de Charles Leclerc pour s’imposer à Bahreïn.[Moy / Xpb / Icon Sport]

Le malheur des uns fait le bonheur des autres… Et les déboires de Ferrari et Charles Leclerc ont fait les affaires de Mercedes et Lewis Hamilton, vainqueur, ce dimanche, du Grand Prix de Bahreïn de Formule 1.

La scène parle d'elle-même. Dans l’aire d’arrivée, le Britannique, en grand champion qu'il est, s’est extirpé de sa Flèche d’Argent et s’est empressé d'aller réconforter le jeune Monégasque avant même d’exulter avec toute son équipe. Le quintuple champion du monde avait conscience que sans la défaillance de la Ferrari à une dizaine de tour de l’arrivée il n’aurait jamais signé la 74e victoire de sa carrière. Et Mercedes n’aurait pas réalisé un nouveau doublé comme quinze jours plus tôt en ouverture de la saison en Australie avec la 2e place de Valtteri Bottas, toujours leader du championnat du monde avec un point d’avance sur son coéquipier.

«Charles a fait un très beau travail. Il a fait tout ce qu’il fallait pour remporter cette course. On a été chanceux», a confié Hamilton. Car, malgré un départ manqué depuis la pole position, Leclerc a repris les commandes dès le 6e tour devant son coéquipier Sebastian Vettel et a longtemps survolé les débats sur le tracé de Sakhir, filant tout droit vers son premier succès dans la catégorie reine. Mais il a subitement été trahi par sa monoplace, victime d'une défaillance mécanique. Dans son malheur, il a bénéficié de la voiture de sécurité pour monter pour la première fois sur un podium, alors que Max Verstappen commençait à se montrer menaçant dans ses rétroviseurs.

Un moindre mal insuffisant pour atténuer sa déception, et celle de la Scuderia, qui n’a pu se consoler avec Sebastian Vettel auteur d’un décevante 5e place après être parti en tête-à-queue au 38e tour et avoir casser son aileron. «Je suis extrêmement déçu, comme toute l’équipe. C’est dur à accepter, a confessé Leclerc très affecté. Ça fait partie de la course, mais je reviendrai plus fort.» Ce sera dans deux semaines pour le 1 000e Grand Prix de l’Histoire en Chine.

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