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Après les tensions, un vestiaire à ressouder au PSG

Unai Emery doit s’entretenir avec Neymar et Cavani lors de la reprise de l’entraînement. Unai Emery doit s’entretenir avec Neymar et Cavani lors de la reprise de l’entraînement.[Andre Ferreira / Icon Sport]

Les retrouvailles promettent d’être fraîches au centre d’entraînement du PSG. Et chargées pour Unai Emery. Après avoir bénéficié de deux jours de repos, à l’issue de la victoire dimanche face à Lyon (2-0), les Parisiens sont attendus, ce mercredi, au centre Ooredoo pour préparer le déplacement, samedi, à Montpellier en championnat.

L’occasion pour Neymar et Edinson Cavani de se revoir pour la première fois depuis le fameux épisode du penalty. Les deux attaquants s’étaient chamaillés aux yeux de tous pour le tirer, avant de s’accrocher dans l’intimité du vestiaire parisien. La tension était si forte qu’il aurait fallu l’intervention de plusieurs de leurs coéquipiers pour ­éviter que la situation ne dégénère.

Preuve que le groupe est sous tension, avec notamment d’un côté, un clan brésilien, qui prend de plus en plus de place, et de l’autre, un Cavani beaucoup plus ­solitaire par nature. Même s’il n’est pas rare non plus de voir deux joueurs d’un même club se réprimander. Reste que l’affaire a pris de telles proportions et ­dépassé les frontières, que le club de la capitale ne peut rester sans agir.

D’autant plus que cette altercation pourrait avoir l’effet d’un grain de sable venant enrayer la belle mécanique parisienne, irrésistible depuis le coup d’envoi de la saison, avec huit succès en autant de rencontres toutes compétitions confondues. Par la voix de son président, Nasser Al-Khelaïfi, Unai Emery a été sommé de prendre les choses en mains dans les plus brefs délais pour régler ce différend entre deux de ses joueurs les plus importants.

En compagnie du directeur sportif Antero Henrique, l’entraîneur basque doit s’entretenir avec Neymar et Cavani en marge de l’entraînement. L’objectif est de ramener le calme et un peu plus de quiétude pour ne pas que la situation s’envenime, mais surtout trouver une solution quant à l’identité du tireur des coups de pied arrêtés (coups francs et penalties). Soit un terrain d’entente est trouvé entre le Brésilien et l’Uruguayen, soit Emery tranchera à leur place. Mais il va devoir agir vite. 

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