![Jo-Wilfried Tsonga après sa victoire sur l'Américain Sam Querrey lors du 2e tour de Wimbledon, le 26 juin 2014 à 2014 [ / AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Jo-Wilfried Tsonga après sa victoire sur l'Américain Sam Querrey lors du 2e tour de Wimbledon, le 26 juin 2014 à 2014 [ / AFP]")
Jo-Wilfried Tsonga a arraché la victoire face à l'Américain Sam Querrey, 67e mondial, au terme d'un match en cinq sets 4-6, 7-6 (7/2), 6-7 (4/7), 6-3, 14-12 et sur deux jours pour accéder jeudi au troisième tour de Wimbledon.
La rencontre avait été interrompue par la nuit mercredi à 9-9 dans la cinquième manche où le Manceau, 17e mondial, avait dû sauver une balle de match. Le N.2 français avait déjà cravaché en deux jours et autant de manches au tour précédent face à l'Autrichien Jurgen Melzer mais c'était alors à cause de la pluie.
Contre Querrey, il a dû sauver une balle de match dans la cinquième manche mercredi avant que l'obscurité ne tombe sur le court.
Mais le Manceau s'est battu jusqu'au bout et a gardé la même envie en revenant sur le court jeudi.
Il retrouvera au prochain tour le surprenant taïwanais Jimmy Wang, 147e mondial, tombeur du Russe Mikhaïl Youzhny, tête de série N.17.
Depuis douze mois, Tsonga s'habitue à la difficulté, lui qui traverse la période la plus compliquée de sa carrière. Il y a un an, une sale blessure au genou gauche l'avait coupé dans son élan et contraint à l'abandon au deuxième tour de Wimbledon contre le Letton Ernests Gulbis.
En pleine forme, le Manceau sortait d'une demi-finale à Roland-Garros, tournoi où il avait balayé Roger Federer (son dernier top 10 battu), et d'une demi-finale au Queen's où il avait chipé une manche à Andy Murray, lauréat de l'épreuve et de Wimbledon 2013.
Tsonga avait dû faire l'impasse sur la tournée américaine pour réparer son genou. Mais depuis son retour sur le circuit en septembre, le finaliste de l'Open d'Australie (2008) et double demi-finaliste de Wimbledon (2011, 2012) peine à retrouver son meilleur niveau, celui qui lui permettait de battre les meilleurs.
Il n'a eu guère que deux finales à se mettre sous la dent (Metz, Marseille) et surtout vécu de grosses désillusions dans les Majeurs. Surclassé en huitièmes de finale à Melbourne par Federer, il avait été humilié au même stade à Roland-Garros par Novak Djokovic, encaissant sa huitième défaite d'affilée contre le Serbe.