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ProA: "pour tout ce public, c'est une belle récompense" explique Dupraz

L'entraîneur de Limoges Jean-Marc Dupraz avec letrophée de PRO A après la victoire en finale de Playoffs contre Strasbourg, le 5 juin 2014 à Limoges [ / AFP] L'entraîneur de Limoges Jean-Marc Dupraz avec letrophée de PRO A après la victoire en finale de Playoffs contre Strasbourg, le 5 juin 2014 à Limoges [ / AFP]

L'entraîneur de Limoges Jean-Marc Dupraz a estimé jeudi soir que le titre de champion de France du CSP était "une belle récompense" pour la ville, après quatorze années de traversée du désert suite à des déboires financiers.

Q: Avez-vous senti la ferveur populaire autour du CSP?

R: "Pour tout ce public, c'est une belle récompense. La ferveur ici n'est jamais retombée. Malgré les difficultés dans les années 2000. Il y a toujours ici une telle ferveur, un tel engouement pour le basket... Ce titre fait plaisir pour tout le monde. Je suis content d'avoir amené ça à Limoges, notamment l'Euroleague. Ici, il y a une vraie tradition d'Euroleague et c'est bien qu'on y retourne. Ici, il y a un public, une salle, il y a une ferveur qui n'existe nulle part ailleurs en France. Ce club fait partie des plus grands d'Europe."

Q: Vous êtes un ancien joueur du CSP. Vous rendez-vous compte de la joie que vous apportez à la ville?

R: "Je le réalise. C'est fou. Quand j'étais ici il y a plus de vingt ans, J'avais 19 ans, j'ai connu les grandes heures de Limoges et je suis en train de les revivre. J'ai toujours voulu devenir entraîneur de haut niveau, et quand vous avez votre rêve qui se réalise... Il n'y a pas de mot."

Q: Surtout que cette saison n'a pas toujours été rose...

R: "Je m'en rends compte. Quand on voit des grands gaillards comme ça qui vous serrent dans les bras, alors que des moments dans l'année ont pas toujours été simple à gérer, ça fait plaisir pour ces joueurs, pour ce groupe. J'ai besoin de souffler. Cette année a été dure, Cette équipe n'était pas évidente à manœuvrer. On s'en est pas trop mal sorti... Il a fallu prendre sur soi beaucoup. Ça, c'est éprouvant. J'ai la chance d'avoir vécu des choses difficiles dernièrement dans ma carrière d'entraîneur. Ça m'a aidé à encaisser tout ça, à prendre ça avec de la distance, du recul. Je m'étais dit après ce que j'ai vécu à Bordeaux (il a été licencié, ndlr), ça va être difficile de retrouver un club de haut niveau. Je me suis dit, je vais repartir, soit en Nationale 1, pour regravir les échelons, soit même faire autre chose dans la vie. +Fred+ Forte m'a appelé deux jours après. On est un peu buriné par le soleil qui tape trop fort des fois. Soit ça te rend aigri, soit tu arrives à en faire quelque chose et ça te permet d'évoluer ou de grandir."

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