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Cyclisme : Riblon renaît sur l'Alpe d'Huez des Pays-Bas

Les cyclistes français Arthur Vichot (à gauche) et Christophe Riblon (au centre) de l'équipe AG2R, pendant le criterium de Saitama le 26 octobre 2013 à Saitama, près de Tokyo [Yoshikazu Tsuno / AFP/Archives] Les cyclistes français Arthur Vichot (à gauche) et Christophe Riblon (au centre) de l'équipe AG2R, pendant le criterium de Saitama le 26 octobre 2013 à Saitama, près de Tokyo [Yoshikazu Tsuno / AFP/Archives]

Christophe Riblon, 33 ans, s'est remis en situation dans le Cauberg, l'Alpe d'Huez du cyclisme néerlandais, neuf mois après son mémorable triomphe dans l'étape du Tour de France qui arrivait dans la station alpestre.

Encore frais physiquement après une échappée de plus de... 240 kilomètres, "la plus longue de ma carrière" a-t-il souri, le Picard est revenu rassuré de l'Amstel Gold Race et de ses douces collines qui culminent à 200-300 mètres d'altitude. Surtout après un début de saison en retrait et des problèmes physiques qui l'ont inquiété ces dernières semaines.

"Au Tour du Pays Basque, j'ai eu de nouveau mal au dos, je n'étais pas bien du tout", a confié Riblon, d'autant plus préoccupé qu'il a été handicapé jusqu'au début 2013 par des douleurs dorsales avant d'être guéri par un spécialiste.

"Heureusement, on en a trouvé l'origine après le Pays Basque. Il a suffi de modifier très légèrement la position du bec de selle, j'ai retrouvé une bonne position au niveau du bassin", a-t-il expliqué avant de rejoindre l'hôtel des environs de Liège où il va passer la semaine des "Ardennaises".

- Capitaine de route -

Le meilleur coureur français de 2013, trophée décerné par le magazine Vélo, s'est projeté vers les deux prochains rendez-vous, la Flèche Wallonne mercredi et Liège-Bastogne-Liège dimanche.

"On a une belle semaine devant nous", se réjouit-il. Mais, au moment d'évoquer ses objectifs personnels, il privilégie l'aspect collectif, dans le rôle de capitaine de route qui lui a été confié au sein de l'équipe AG2R La Mondiale.

"Pour la Flèche, c'est Carlos (Betancur) qui est la priorité. Ce sont des courses dans lesquelles on ne peut pas se disperser. Il peut aller chercher une 5e, 6e place. Et peut-être mieux, s'il se sent bien. A Liège, ce sera un peu différent", estime-t-il.

L'aspect tactique, redevenu très important dans la Doyenne des classiques, ouvre le champ des options. "Il y a souvent des ouvertures après la côte de la Redoute, avance-t-il. Une échappée peut aller loin ou au moins servir d'appui à une contre-attaque. Comme Ryder Hesjedal l'an dernier pour Dan Martin, ça donne des idées".

Son directeur sportif Julien Jurdie, heureux du début de saison de son équipe, se frotte les mains: "On a retrouvé un très bon Christophe Riblon, cette course va lui faire beaucoup de bien."

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