Alors que les deux clubs se tiennent en deux points au classement, le Stade Français (5e) et le Racing Métro 92 (7e) se retrouvent samedi, lors de la 23e journée de Top 14.
Un derby francilien spécial pour Dimitri Szarzewski, qui a évolué sept saisons chez les Stadistes, avant de rejoindre les Racingmen en 2012. Et pour lui, la rencontre s’annonce très bouillante.
C’est un gros match qui vous attend demain contre votre voisin, le Stade Français ?
Oui, c’est un match très important. Les deux équipes se tiennent en deux points. Le vainqueur prendra une option pour la qualification pour les plays-offs. Si on a l’opportunité de gagner, on passe devant eux et on intègre le Top 6. Ce match sera un énorme combat. Il me tarde d’y être.
Plus personnellement, ce sera aussi très particulier pour vous
C’est particulier puisque c’est contre mon ancien club. J’y ai passé de nombreuses années (2005-2012). Et aussi parce que c’est le nouveau stade Jean-Bouin. Quand je jouais au Stade Français, j’en ai longtemps entendu parler mais je n'y ai jamais évolué.
Le début de saison de votre club n’a pas été très bon. Vous semblez aller mieux…
On a trouvé notre second souffle. Le début de championnat a été difficile, notamment avec l’arrivée d’un nouveau staff, l’arrivée de nombreux joueurs. Donc il faut un peu de temps pour que la mayonnaise prenne. On a eu un manque de cohésion au début. Mais a force d’investissement, on sort la tête de l’eau.
Le calendrier ne vous a pas vraiment aidé ?
C’est vrai qu’entre le Top 14, la H Cup, les matchs internationaux, il y a de nombreux matchs à enchainer ? Avec les doublons aussi. Mais il faut faire avec. Maintenant, on doit confirmer notre état de forme actuel.
Quel est votre objectif pour la fin de saison ?
Bien finir avec le Racing-Métro 92 . Il nous reste quatre matchs importants, on va les prendre à chaque fois comme des matches de phase finale. Il faut se qualifier, être dans les six pour avant tout pour se qualifier pour la coupe d’Europe l’an prochain et après essayer d’aller le plus loin possible.
Dans un an, il y aura le Mondial, qu'est-ce que cela représente ?
J’ai commencé à être professionnel à 19 ans donc j’ai connu toutes les équipes de France jeunes. Et c’est vrai que c’est un rêve de gosse d’être champion du monde. Une consécration, un aboutissement.
Jouer à l’étranger, cela vous aurait plu ?
On m’en a souvent parlé. Pour vous dire la vérité, le Royaume-Uni ça ne m’a jamais attiré. Je n’aime pas le climat, l’ambiance, la culture. Juste une seule chose que j’apprécie, c’est la langue. Si j’avais eu l’occasion de partir, j’aurai opté pour le championnat australien. Mais je ne regrette pas ma carrière. Au contraire. Je me sens d’ailleurs très bien au Racing-Métro avec qui il me reste deux ans de contrat. Je compte finir ma carrière au Racing-Métro donc j’y suis encore pour quelques années.
Vous êtes partenaire de la marque de lentille Acuvue. Que pensez-vous de cette nouvelle campagne de pub dans laquelle vous êtes l’acteur principal ?
Les vidéos ressortent plutôt bien. Il y a un petit vécu dedans et du sérieux. Je pense qu’il y aura du buzz autour de ces vidéos. Du moins, je l’espère.
Vous portez des lentilles depuis longtemps ?
Depuis peu. Je les supporte bien. J’avais eu une expérience il y a cinq six ans mais elles n’étaient pas bonnes. Mes anciennes lentilles me gênaient mais aujourd’hui avec ces lentilles Acuvue, je ne rencontre plus de soucis.
Par le passé, le non-port de lentilles vous a gêné ?
Oui ça m’a souvent handicapé. Je me suis entrainé plus dur. J’occupe un poste très spécifique (talonneur) où il y a notamment le jet de touche et quand on a un problème de vue c’est assez difficile. Si j’avais eu des lentilles plus tôt dans ma carrière, ça m’aurait sûrement aidé. Et j’aurais subi moins de critiques sur mes lancers de touches et j'aurais peut-être pu éviter quelques critiques sur mon côté «lanceur de pizzas».
La vidéo de la campagne Acuvue avec Dimitri Szarzewski
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