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JO- L'objet du jour: le papier de verre du bobsleigh

Le bobsleigh du Néerlandais Edwin van Calker photographié en course, le 16 janvier 2014 à Rosa Khoutor, site olympique de Sotchi [Lionel Bonaventure / AFP] Le bobsleigh du Néerlandais Edwin van Calker photographié en course, le 16 janvier 2014 à Rosa Khoutor, site olympique de Sotchi [Lionel Bonaventure / AFP]

Les traineaux de bobsleigh ont beau être des bijoux de technologie, quand il s'agit de préparer les patins, les bobeurs n'ont qu'une seule solution: ils se retroussent les manches et poncent au papier de verre.

L'équipe d'Italie a fait appel à Ferrari pour concevoir son bobsleigh, les Etats-Unis à BMW, mais un simple papier de verre "de magasins de bricolage" est utilisé pour préparer les patins, explique Jérémie Boutherin, le pousseur-freineur du bob à 4 français piloté par Thibaut Godefroy.

"Chacun s'occupe d'un patin. Le but c'est de commencer avec un papier avec de très gros grains pour enlever les imperfections. Puis, plus on avance dans le processus, plus on réduit la taille du grain, plus ça brille", continue le bobeur.

Pour cela, les athlètes s'y prennent la veille des compétitions. Une session de ponçage dure environ 45 minutes et nécessite l'emploi de "douze à quinze types de papiers différents". Il faut compter 30 à 40 aller-retour "en appuyant bien" par feuille. "Ca chauffe les épaules", sourit Boutherin, un ancien sprinteur.

Le matin de la compétition, les officiels vont de patin en patin avec une machine et passent un dernier coup avec un papier spécifique.

L'idée est "de mettre tout le monde sur un pied d'égalité" et d'enlever les éventuels huiles spéciales, lubrifiants ou autres pâtes de diamant que les plus férus de technologie voudraient utiliser en douce.

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