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Le JSF Nanterre toujours là en Leaders Cup

Les joueurs de Nanterre fêtent leur victoire en Euroligue contre le Partizan Belgrade, le 28 novembre 2013 à la Halle Georges Carpentier à Paris. [Franck Fife / AFP/Archives] Les joueurs de Nanterre fêtent leur victoire en Euroligue contre le Partizan Belgrade, le 28 novembre 2013 à la Halle Georges Carpentier à Paris. [Franck Fife / AFP/Archives]

Nanterre a confirmé, après son titre de champion de France la saison passée, que sa réussite était tout sauf éphémère en accédant à la finale de la Leaders Cup, où il affrontera Le Mans dimanche (17h00) à Disneyland Paris.

La JSF, qui avait fait sensation bien au-delà du cadre restreint du basket en devenant championne alors qu'elle disposait du deuxième plus faible budget de ProA, disputera sa troisième finale consécutive.

Avant de vaincre Strasbourg en finale du Championnat, elle avait perdu en finale de la Coupe de France 2013 face au Paris-Levallois, celui-là même qu'elle a piégé samedi (80-73) sur les terres de Mickey.

"Ca fait plaisir", savoure Pascal Donnadieu, l'entraîneur nanterrien. "Ca crédibilise notre parcours. Ca donne de la légitimité à ce qu'on a essayé de faire ces derniers mois."

Nanterre n'est plus tout à fait cette saison le petit Poucet de ProA, après avoir augmenté sensiblement son budget et avoir fait ses preuves en Euroligue, malgré l'élimination dès la phase de poules.

Retrouver la JSF en finale n'est donc pas vraiment une surprise, même si elle avait marqué le pas en décembre et janvier, sous l'effet de l'accumulation des matches et de la fatigue.

"Dans une saison, il faut gérer les temps faibles, ne pas trop paniquer, rester serein", explique Donnadieu. C'est cette même attitude que ses joueurs ont adopté face au PL, qui a fait la course en tête pendant 37 minutes.

Les Nanterriens ont longtemps fait le dos rond, s'accrochant grâce à leur adresse à trois points, avec Will Daniels (19 pts) et Deshaun Thomas (17 pts).

 

- Le Mans n'a plus rien gagné depuis 2009 -

 

Puis, admirables de solidarité et de vaillance, ils ont fourni un effort défensif décisif dans le "money time", pendant que le jeu du PL, totalement dominateur jusque-là à l'intérieur avec Elton Brown (16 pts), se désagrégeait subitement.

Les Parisiens n'ont réussi à inscrire que 4 points dans les six dernières minutes, au grand désespoir de leur entraîneur Grégor Beugnot, exaspéré par le "manque de lucidité" de ses hommes.

Le joueur du Mans, Charles Kahudi (D), lors du match contre Gravelines-Dunkerque lors de la demi-finale de la Leaders cup 2013, le 16 février 2013 à Marne-la-Vallée. [Francois Guillot / AFP/Archives]
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Le joueur du Mans, Charles Kahudi (D), lors du match contre Gravelines-Dunkerque lors de la demi-finale de la Leaders cup 2013, le 16 février 2013 à Marne-la-Vallée.
 

Nanterre essaiera donc dimanche de remporter le deuxième trophée de son histoire, et sa première Leaders Cup, face à une équipe du Mans très impressionnante jusque-là.

Le MSB, qui a déjà remporté deux fois cette épreuve quand elle était encore dénommée Semaine des As (2006, 2009), n'a laissé aucune chance à Strasbourg (89-74), pourtant présenté comme le favori pour le titre.

Déjà deux fois victorieux de Nanterre cette saison en Championnat, Le Mans, considéré par Donnadieu comme "la meilleure équipe, la plus homogène, la plus complète", aura les faveurs du pronostic.

Les Manceaux disposent d'un cinq de tout premier plan, avec Charles Kahudi, Reyshawn Terry, Pape Sy, Joao Batista, et surtout le génial meneur DaShaun Wood, irrésistible devant Strasbourg (22 pts).

Et leur longueur de banc leur permet de maintenir une intensité défensive exemplaire pendant 40 minutes. C'est grâce à cela qu'ils ont désamorcé toutes les tentatives de retour des Alsaciens, lesquels ont souffert physiquement.

Passé tout près de l'élimination vendredi en quart face à Limoges (98-91 a.p.), Le Mans a étouffé d'entrée la SIG, qui a été grandement pénalisée par le manque d'impact de ses intérieurs, avec un David Andersen limité à 5 points.

"On a tous faim de titres", a prévenu l'excellent Pape Sy. Toujours placé ces dernières années, Le Mans n'a plus rien gagné depuis 2009.

 

 

 

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