En direct
A suivre

Le Brésil "ne peut plus tolérer la violence dans les stades"

Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, avec le président de la Fifa Joseph Blatter le 6 décembre 2013 à Costa do Sauipe [ / AFP/Archives] Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, avec le président de la Fifa Joseph Blatter le 6 décembre 2013 à Costa do Sauipe [ / AFP/Archives]

La présidente du Brésil Dilma Rousseff a condamné lundi les affrontements sanglants survenus dimanche entre supporteurs d'un match de football dans le sud du pays et réclamé la présence de la police dans les stades à six mois du Mondial-2014.

"Le pays du football ne peut plus tolérer la violence dans les stades", a déclaré Mme Rousseff sur son compte Twitter. Elle a ensuite réclamé "la présence de la police dans les stades", l'arrestation immédiate des supporteurs violents ainsi que la création d'un commissariat ad-hoc pour les supporteurs.

"Les scènes de bagarre entre supporteurs du match Atletico Parana et Vasco (de Gama) sont choquantes. Cette violence va à l'encontre de tout ce que nous considérons être du football, un sport de passion mais aussi de tolérance", a encore souligné la présidente.

Mme Rousseff a aussi précisé avoir demandé à son ministre des Sports Aldo Rebelo des mesures concrètes contre la violence dans le football, "pour que les scènes d'hier (dimanche) ne se reproduisent pas".

La rencontre de la dernière journée du championnat brésilien entre l'Atletico Parana et Vasco de Gama, considérée comme étant à haute tension, avait été délocalisée à Sao José de Joinville, dans le sud du Brésil pour tenter d'éviter les troubles.

Mais à la 17e minute du match, alors que l'Atletico menait 1 à 0, les affrontements entre supporters ont débuté. Et cela a empiré quand les supporters de Vasco sont devenus furieux en voyant leur équipe sombrer (5 à 1), signifiant la relégation du club de Rio en deuxième division.

Des images et photos diffusées à la télévision et dans la presse montraient lundi des supporteurs ensanglantés gisant au sol, sur lesquels s'acharnaient encore leurs agresseurs.

Les forces de l'ordre sont intervenues avec un temps de retard parce que "la sécurité du match était sous la responsabilité d'une société privée engagée par le club Atletico", a ensuite expliqué le porte-parole de la police Adilson Moreira.

Ces incidents interviennent à six mois du coup d'envoi du Mondial de football 2014 alors que le Brésil met les bouchées doubles pour livrer les derniers stades à la Fédération internationale de football (Fifa).

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités