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Ibrahimovic ce héros, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[MERIADECK POUR DIRECTMATIN]

Pierre Ménès est une figure du paysage footballistique français. Ancien reporter à L’Equipe, cette intarissable grande gueule officie aujourd’hui en qualité d’expert pour le Canal football club. Chaque vendredi, il tient sa "Grosse kronik" dans les colonnes de Direct Matin.

 

En quasiment un an et demi de présence en Ligue 1, on a tout lu et tout entendu sur Zlatan Ibrahimovic. Mauvais caractère, nonchalant, lent, égoïste, et tout un tas d’autres choses pas forcément plus complaisantes ont été reprochées avec plus ou moins de virulence à l’ancien milanais.

Même le fait d’avoir été élu meilleur joueur du championnat la saison dernière avec 30 buts et 7 passes décisives n’avait pas calmé ses détracteurs, toujours les premiers à chercher le moindre petit pou dans la chevelure de l’attaquant suédois.

Depuis le début de la saison, on était déjà reparti avec un nouveau couplet : il va ronchonner avec Edison Cavani, et puis tiens, il ne marque plus.

 

Un récital contre Benfica

Et puis, il y a eu le match de Ligue des champions, mercredi soir contre Benfica, au Parc des Princes, et cette première période tout simplement de classe mondiale réalisée par le n° 10 parisien. Deux buts, une talonnade géniale à l’origine de celui inscrit par Marquinhos, le Suédois a juste été délicieux pour permettre au club de la capitale de plier l’affaire en à peine une demi-heure de jeu.

Mais il ne l’a pas été uniquement pour son doublé. «Ibra» s’est distingué par la qualité de sa participation au jeu et sa justesse technique. Il a été l’inspirateur d’une équipe qui sait décidément évoluer à un niveau différent, pour ne pas dire très supérieur, lorsque les grandes rencontres se présentent.

 

Un bilan largement excédentaire

Bien sûr, Zlatan Ibrahimovic n’est pas un saint. Tout le monde est d’accord à ce sujet. Mais, il est avant tout un attaquant de classe mondiale et c’est, hélas, très français de perdre de l’énergie et du temps à disséquer des comportements périphériques, alors que, depuis son arrivée au PSG, le bilan du Suédois, qui a quand même 32 ans, il ne faudrait pas l’oublier, est largement excédentaire. Et c’est sûrement loin d’être fini.

On n’a donc pas fini de parler de Zlatan Ibrahimovic. En bien, évidemment… 

 

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