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Parker menace à nouveau de quitter l'Asvel

Tony Parker entre les dirigeants du sponsor de l'Asvel LDLC, Philippe de la Clergerie et Philippe Sauzé, le 26 septembre 2013 à Lyon [Philippe Merle / AFP] Tony Parker entre les dirigeants du sponsor de l'Asvel LDLC, Philippe de la Clergerie et Philippe Sauzé, le 26 septembre 2013 à Lyon [Philippe Merle / AFP]

Tony Parker a de nouveau menacé jeudi de quitter le club de Villeurbanne (ProA), dont il est actionnaire et vice-président, si le projet de salle multifonctions, qui végète depuis plusieurs années dans l'agglomération lyonnaise, ne voit pas le jour rapidement.

"Pour l'instant, j'essaie d'être patient. Les Lyonnais et les Villeurbannais voient que je suis là depuis 2009. Parfois, c'est vrai, c'est un peu dur d'attendre. On se demande pourquoi cela ne va pas plus vite. Nous allons voir comment cela se passe", a déclaré le nouveau champion d'Europe au terme d'une conférence de presse destinée à présenter le nouveau maillot du club rhodanien.

"J'aimerais bien faire avancer les choses mais c'est compliqué, ici", a-t-il regretté.

"Il y a d'autres endroits où l'on irait beaucoup plus vite. Pour l'instant, j'essaie de respecter mes engagements. Nous avons créé une histoire ici avec Pierre Vincent (l'entraîneur) et pas mal d'autres personnes que j'ai fait venir. Nous avons commencé une aventure. Je suis à l'Asvel et j'espère que cela va se décanter au plus vite, car je ne vais pas attendre éternellement, c'est sûr", a-t-il souligné.

Le 7 septembre 2012, dans un entretien accordé à l'AFP, le meneur des San Antonio Spurs (NBA) avait déjà formulé une telle menace.

Parker assure s'être fixé une échéance limite qu'il n'a pas voulu dévoiler.

Une source proche du dossier évoque "une année", avec notamment en ligne de mire les prochaines élections municipales en mars 2014.

Récemment, le maire de Lyon et président du Grand Lyon, Gérard Collomb (PS), a évoqué le projet d'une "Arena" de 8.000 à 12.000 places sur sa commune.

Une Arena à Lyon ?

 

"Cela fait six ans qu'ils évoquent une Arena. Nous verrons. En tout cas, j'ai une limite dans ma tête. Je ne vais pas attendre cinquante ans, c'est sûr. Surtout après ce qu'il vient de se passer cet été (avec l'équipe de France, Ndlr), les choses doivent avancer", a-t-il insisté.

"Je ne lâcherai pas l'affaire. Quoi qu'il arrive, si cela ne se passe pas à Lyon, cela se passera ailleurs. C'est juste que je ne veux pas attendre éternellement. Mais il y a une histoire ici et j'aimerais que cela se passe ici. Les gens sont motivés, surtout après ce qu'il vient de se passer", a-t-il insisté.

Il a confirmé, au passage, son intention de jouer la dernière année de sa carrière en France. "Je ne sais pas quand", a-t-il néanmoins confié.

L'éventuelle Arena suggérée par M. Collomb pourrait être bâtie dans le quartier de Gerland que le club de football de l'Olympique lyonnais aura quitté en principe en 2015, pour s'installer dans son nouveau Grand stade de 58.000 places à Décines-Charpieu, à l'est de l'agglomération.

La construction de ce stade ultra-moderne bloquait ce dossier de grande salle multifonctions souhaitée depuis près de dix ans par le président de l'Asvel, Gilles Moretton.

Cette salle serait associée à l'Académie Tony Parker que le champion d'Europe souhaite développer.

Toutefois, le maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret (PS) s'oppose depuis toujours au déménagement du club sur une autre commune du Grand Lyon, ne manquant jamais l'occasion de rappeler que l'Asvel fait partie du patrimoine de sa ville.

Celle-ci participe actuellement à hauteur de 20% au budget de l'équipe, laquelle joue à l'Astroballe, une salle municipale de 5500 places.

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