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Voeckler veut "être acteur et ne pas se faire taper dessus"

Le cycliste français Thomas Voeckler, lors d'une conférence de presse le 28 juin 2013 à Porto-Vecchio [Pascal Guyot / AFP] Le cycliste français Thomas Voeckler, lors d'une conférence de presse le 28 juin 2013 à Porto-Vecchio [Pascal Guyot / AFP]

Thomas Voeckler a affirmé vendredi l'intention de son équipe Europcar "d'être acteur et de ne pas se faire taper dessus" lors du Tour de France afin de pouvoir placer son leader Pierre Rolland aux premières places du classement général.

 

Q: Arrivez-vous sur ce Tour avec une idée derrière la tête ?

R: "Pas une idée, plusieurs ! Mais par expérience, je sais que ça ne se passe jamais trop comme on le prévoit. On croit qu'on va être bien et on est +dans le dur+, parfois on pense qu'on va être juste et on se retrouve avec de super jambes. Je suis là pour prendre du plaisir et pour essayer de faire bouger la course. Je ne suis pas un prétendant au classement final, je n'ai pas envie d'arriver à Paris avec des regrets. Ca passe par une attitude offensive si les jambes et le profil (des étapes) le permettent."

 

Q: Quel est l'objectif de l'équipe ? Un Top 5 avec Pierre Rolland ?

R: "Selon moi, c'est prétentieux de viser un Top 5. Ce qu'il faut viser, c'est d'être à la hauteur de ses ambitions. Quand on voit les clients qui sont engagés, même s'il (Rolland) a déjà fait 10e (en 2011) et 8e (en 2012), c'est peut-être se mettre un peu trop de pression inutilement. La structure Jean-René (Bernaudeau) depuis 2000, il y a eu des super années, d'autres moins bien mais on a toujours animé la course et été dans les échappées. Quand on a été dans les échappées, ça nous a permis d'avoir des résultats. L'objectif est de faire une course en étant acteurs et de ne pas se faire taper dessus. Après, on verra ce que ça donne au final."

 

Q: Plusieurs jeunes coureurs français arrivent avec de nouvelles ambitions au général. Quel regard portez-vous sur cette nouvelle génération ?

R: "C'est vrai qu'on a connu une période où on n'a pas eu trop de résultats. On essayait, moi le premier, de gagner des étapes ou de faire une échappée. Depuis quelques années, des jeunes coureurs comme Pierre Rolland, Thibaut Pinot, Arnold Jeannesson ont terminé dans les 15 premiers +à la pédale+. Cette génération est meilleure que la mienne. Est-ce qu'on peut rêver d'une victoire française dès cette année ? Ce serait un peu ambitieux, mais dans les prochaines années, pourquoi pas ? Il y a encore six ou sept ans de ça, on aurait répondu non. "

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