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Falcao, du baseball vénézuélien au Rocher

L'attaquant de l'Atletico Falcao lors de la victoire en Coupe du Roi, le 18 mai 2013 à Madrid [Dani Pozo / AFP/Archives] L'attaquant de l'Atletico Falcao lors de la victoire en Coupe du Roi, le 18 mai 2013 à Madrid [Dani Pozo / AFP/Archives]

Premiers dribbles à 3 ans, en Colombie, puis le baseball, au Venezuela, avant de revenir au ballon rond, en Argentine, puis au Portugal et en Espagne: Radamel Falcao, le nouveau "tigre" de l'AS Monaco, est tourné vers le but depuis l'enfance, raconte son père.

"Tout petit, quand il me voyait jouer, il me criait +Papa, va devant et marque un but+": le nouvel attaquant monégasque, 27 ans, a toujours été attiré par les filets, se souvient Radamel Garcia King, son père, 56 ans, dans un entretien avec l'AFP, dans son appartement au nord de Bogota.

"Il n'avait pas trois ans et déjà il jouait au foot dans la rue, sur le ciment ou dans le sable", à Santa Marta, sa ville natale, au nord de la Colombie, sur la mer des Caraïbes, rappelle M. Garcia, lui même honnête footballeur professionnel. En Colombie d'abord, puis au Venezuela, jusqu'au début des années 1990.

C'est au Venezuela que le futur Monégasque découvre un autre sport, le baseball. "Je lui ai appris après l'avoir vu en pleurs, après avoir reçu une balle dans la figure. Il m'a demandé comment me servir du gant, il a progressé, et il a joué dans différentes équipes vénézuéliennes".

Mais le virus de Falcao c'est bien le foot. "Grâce à Dieu, il a tout de suite voulu être attaquant", se souvient son père. Et un attaquant prolixe. "A 13 ans, au sein de l'équipe du club de Fair Play, il avait marqué 52 buts lors d'un seul tournoi de jeunes".

"Falcao devra apprendre le français"

Radamel Falcao, alors joueur de River Plate, lors d'un match contre Colon, le 24 septembre 2006 à Buenos Aires [Juan Vargas / AFP/Archives]
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Radamel Falcao, alors joueur de River Plate, lors d'un match contre Colon, le 24 septembre 2006 à Buenos Aires
 

Repéré par Silvano Espindola, un joueur argentin ami de son père, Radamel Falcao prend vite le chemin de l'Argentine et de River Plate. "Là où il acquiert son label de +tigre+", pour ses 45 buts en quatre saisons, jusqu'en 2009.

Falcao ne cesse ensuite d'affûter ses griffes, à Porto d'abord, pendant deux saisons (72 buts en 87 matchs et deux titres de champion du Portugal, deux Coupes, deux Supercoupes du Portugal et une Europa League), puis à l'Atletico Madrid ensuite (91 buts en 70 matchs, pour une Coupe du Roi, une supercoupe d'Europe et une Europa League encore).

"Toutes les équipes où il est passé, il les a fait progresser, et il les a fait gagner des titres, à coup de buts, avec sa vitesse, avec son travail", explique Radamel Garcia, persuadé que son fils va continuer sur la côte d'Azur: "Monaco va gagner l'Europa League ou la Ligue des champions, en plus de titres de champions de France".

"Mais il n'y pas de secret", insiste Radamel père: "Falcao devra apprendre le français, et lui il va devoir apprendre à ses partenaires comment chanter le vallenato", un style musical typique des côtes caribéennes de la Colombie.

Et M. Garcia King de faire aussitôt écouter "Un tigre dans la sélection", un vallenato composé en l'honneur de son fils par un groupe de Santa Marta.

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