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Alonso, Räikkönen ou Vettel, le pari impossible

L'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) lors des essais libres du GP de Monaco, le 23 ami 2013 [Jean Christophe Magnenet / AFP/Archives] L'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) lors des essais libres du GP de Monaco, le 23 ami 2013 [Jean Christophe Magnenet / AFP/Archives]

Prévoir le nom du vainqueur du Grand Prix de Monaco de Formule 1, dimanche dans les rues de la Principauté, tient du pari impossible tant les candidats à la victoire sont nombreux en cette saison 2013 où les écarts se sont resserrés entre les quatre écuries de pointe, notamment grâce aux pneus.

Quinze jours après un GP d'Espagne remporté haut la main par la Ferrari de Fernando Alonso avec en prime une 3e place de Felipe Massa dans l'autre F138, les "tifosi" qui se masseront sur les pelouses du Rocher de Monaco croisent déjà les doigts, en espérant que les places sur la grille de départ seront à la hauteur des ambitions de la Scuderia.

Il faudra se montrer plus rapide, samedi en qualifications, que les Mercedes qui ont déjà signé trois pole positions cette saison: une par Lewis Hamilton (Chine) et deux d'affilée par Nico Rosberg (Bahreïn, Espagne), mais sans pouvoir concrétiser en course à cause de monoplaces trop gourmandes en gomme italienne.

"Quand on gagne ici, ce sont des sentiments incroyables", a dit Hamilton mercredi, lors de la conférence de presse FIA. Résident monégasque, le Britannique a gagné en Principauté en 2008, l'année de son titre mondial. Il a aussi résumé en quelques mots sa relation avec Rosberg: "Nous sommes voisins, amis et coéquipiers, mais rivaux sur la piste".

Pneus pluie Pirelli [Daniel Munoz / AFP/Archives]
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Pneus pluie Pirelli
 

Les pneus Pirelli seront moins éprouvés en Principauté, sur le circuit le plus court (3,3 km) et le plus lent (160 km/h de moyenne au tour en qualifications) du calendrier. Et comme il est quasiment impossible de doubler à Monaco, sauf lors d'un passage au stand et/ou grâce à une stratégie décalée, il y a de fortes chances que le classement final ressemble à celui des "qualifs".

Au casino de Monaco, l'expérience des joueurs et leur calme quand la météo s'en mêle, jouent un rôle déterminant. Ce n'est pas par hasard qu'Alonso le maestro a déjà gagné deux fois (2006, 2007), tout comme le vieux renard australien, Mark Webber (Red Bull) qui reste sur deux victoires en trois ans (2010, 2012). Le jeune Sebastian Vettel, triple champion du monde en titre, n'a gagné qu'une seule fois ici, en 2011.

Ca fait donc trois ans de monopole Red Bull en Principauté, sauf que cette édition 2013 semble taillée sur mesure pour un autre gros client: le Finlandais Kimi Räikkönen qui vient d'enfiler quatre podiums en cinq manches (victoire en Australie, puis trois deuxièmes places d'affilée, en Chine, à Bahreïn et en Espagne) et même 22 classements consécutifs dans les points.

Le Finlandais Kimi Räikkönen lors des essais libres du GP de Monaco, le 23 mai 2013 [Alexander Klein / AFP/Archives]
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Le Finlandais Kimi Räikkönen lors des essais libres du GP de Monaco, le 23 mai 2013
 

"Iceman" a déjà gagné à Monaco, en 2005 dans une McLaren, et ne pointe qu'à quatre points de Vettel au classement très provisoire du championnat 2013. Sa Lotus E21 semble taillée sur mesure pour la Principauté et seule la victoire l'intéresse. "Pour moi, ce n'est pas une surprise qu'on soit si bien placés, car on a une bonne voiture et on travaille beaucoup", a déjà confié Kimi cette semaine.

Comme c'est Monaco, et comme la météo est pourrie ce printemps sur la Côte d'Azur, tout est vraiment possible dimanche. On ne peut donc pas exclure totalement une victoire McLaren dans les rues de la Principauté, comme quatre fois sur cinq entre 2005 (Räikkönen) et 2009 (Button).

"Monaco, c'est spécial surtout quand on gagne, parce qu'on partage cette victoire avec tous les gens qui ont regardé la course, pas seulement avec sa propre équipe", a dit Jenson Button mercredi en conférence de presse FIA.

Une victoire de McLaren, pour fêter dignement le 50e anniversaire de la création de l'écurie de Woking par Bruce McLaren, ce sera la grosse cote du week-end, avec le choix de miser sur le sage Button, 33 ans, ou sur l'impatient Sergio Pérez, 23 ans. Premiers éléments de réponse jeudi, aux essais libres. Faites vos jeux.

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