Les Qataris ont un rêve nommé Arsène Wenger. Mais du rêve à la réalité, il y a un gouffre que même l’argent ne pourra pas combler. Seule la patience pourrait leur permettre de voir leur souhait exhaussé.
L’entraîneur alsacien n’a aucune intention de quitter Arsenal avant le terme de son contrat, qui court jusqu’en juin 2014. Dans un an, ce sera donc une autre histoire. Mais cette perspective ne résout pas le problème des dirigeants parisiens : trouver au plus vite un remplaçant à Carlo Ancelotti, désireux de s’installer sur le banc du Real Madrid.
Même s’ils ont annoncé vouloir convaincre l’entraîneur italien de rester, ils n’ont jamais eu d’illusions et se sont immédiatement lancés à la recherche d’un successeur.
Un intérim d’une saison ?
Et le club de la capitale avait brassé large (Mancini, Mourinho, Capello, Blanc…), mais, au fil du temps, les pistes se sont considérablement réduites. Seules deux solutions s’offriraient, selon L’Equipe, au nouveau champion de France. Celle privilégiée mène à Leonardo.
Comme en 2009, quand il avait été nommé à la tête de l’AC Milan à la place d’Ancelotti parti à Chelsea, le Brésilien pourrait se voir confier les rênes de la formation parisienne pour un intérim d’une saison. Une association avec Claude Makelele, dont le contrat devrait être prolongé, est même évoquée en interne. Mais cette volonté est suspendue au verdict de la commission de discipline, qui doit se réunir dans une semaine.
Si elle décide de suspendre plus de six mois l’actuel directeur sportif parisien, accusé d’avoir bousculé un arbitre, le PSG devrait revoir ses plans et se rabattre sur le dossier Rafael Benitez.
L’entraîneur espagnol n’est pas indifférent au projet, mais il souhaite un bail supérieur à un an… Close que ne peuvent lui offrir les dirigeants parisiens, la place étant déjà réservée à Arsène Wenger…
Quel successeur pour Ancelotti ?
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