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Pour Fernando Alonso, la Chine n'était "pas un coup de chance"

L'Espagnol Fernando Alonso célèbre sa victoire lors du Grand Prix d'Espagne, le 12 mai 2013 [Tom Gandolfini / AFP] L'Espagnol Fernando Alonso célèbre sa victoire lors du Grand Prix d'Espagne, le 12 mai 2013 [Tom Gandolfini / AFP]

L'Espagnol Fernando Alonso a remporté dimanche le Grand Prix d'Espagne, sa 32e victoire en Formule 1, puis a expliqué que la Scuderia Ferrari tenait beaucoup à gagner dimanche, sur les terres de son champion, pour montrer que sa victoire en Chine "n'était pas un coup de chance".

Q: Qu'est-ce que ça vous fait de gagner à nouveau à domicile, un an après votre victoire à Valence au GP d'Europe ?

R: "Je suis très content, et c'est toujours très spécial de gagner chez soi: on repart à chaque fois d'une page blanche et les derniers tours sont très longs. L'an dernier à Valence, on ne s'attendait pas du tout à gagner, surtout en partant de la 11e place sur la grille. Ici, il y avait un point d'interrogation sur Mercedes, on voyait bien que Sebastian (Vettel) passait un week-end difficile et on se doutait que Kimi (Räikkönen) serait probablement le plus rapide en conditions de course, mais on savait qu'on avait le rythme qu'il fallait sur les longs relais et on voulait pouvoir exploiter pleinement le potentiel de la voiture, pour montrer que la victoire en Chine n'était pas un coup de chance. Je suis aussi content pour l'équipe qu'on mette les deux voitures sur le podium".

Q: Comment avez-vous vécu cette course de l'intérieur ?

R: "On savait que pour gagner la course il fallait faire quelques dépassements importants en tout début de course. J'ai réussi à passer Kimi dès le 2e virage et j'ai pu passer Hamilton dans le 3e virage, grâce à un peu de KERS (ndlr: énergie récupérée au freinage) que j'avais gardé au départ. Après, on a pu doubler Vettel dans les stands, grâce à notre stratégie. Après le dernier arrêt, je pensais qu'on pouvait gagner, car jusque là on ne savait pas ce que la stratégie différente de Kimi allait donner. A partir de là, je savais qu'on avait la course en poche si on ne faisait pas d'erreur. Ce n'était pas si difficile de trouver le bon compromis entre la performance et la dégradation des pneus, je n'avais pas de trafic devant moi, j'ai attaqué à 90% et j'ai réussi à creuser l'écart, alors que si j'avais attaqué à 100% j'aurais détruit les pneus".

Q: Qu'attendez-vous de la prochaine course à Monaco ?

R: "On a déjà perdu trop de points cette saison, notamment en Malaisie (ndlr: abandon d'Alonso) donc on doit absolument faire une série de bonnes courses, à commencer par Monaco où on a souvent été compétitifs ces dernières années, quoi qu'il soit arrivé à la course précédente. C'est un circuit où les Mercedes devraient être compétitives, Schumacher avait réussi la pole position l'an dernier, et comme les dépassements y sont difficiles, peut-être qu'elles réussiront à rester devant. Je ne cours pas après les records de victoires, je préfère finir souvent deuxième et gagner plus de titres mondiaux. Je pense que cette année, par rapport aux saisons précédentes, on a le meilleur +package+ pour la course, la meilleure équipe dans les stands, même si on n'est toujours pas les meilleurs en qualifications. On a besoin d'un programme de développement agressif pour les prochaines courses".

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