Le parfum des grandes soirées européennes va de nouveau flotter au-dessus du Parc des Princes. Le PSG accueille ce soir le FC Barcelone en quart de finale aller de la Ligue des champions.
Un stade de la compétition que le club de la capitale n’avait plus atteint depuis 18 ans et une qualification contre le… Barça (3-2, score cumulé).
Ce retour dans la cour des (très) grands ne sera pas des plus simples pour la formation de Carlo Ancelotti. En face, elle aura tout simplement l’équipe qui est considérée par beaucoup comme la meilleure du monde, avec dans ses rangs Lionel Messi.
Vainqueurs de deux des quatre dernières éditions, le quadruple Ballon d’Or argentin et ses partenaires s’affichent comme le grandissime favori pour ajouter une 5e coupe «aux grandes oreilles» dans la vitrine à trophées du club catalan.
«Barcelone est toujours favori, peu importe son adversaire, juge Thiago Silva. Au vu de son palmarès récent et du niveau extrêmement élevé qu’il a atteint, le Barça mérite entièrement ce statut».
Et si la défaite sur la pelouse de l’AC Milan (2-0), en 8e de finale aller, avait fait naître la possibilité d’un déclin, la correction infligée au match retour (4-0) a chassé tous les doutes.
Mais les Parisiens ne seront pas forcément une proie facile pour les Blaugrana.
Ibrahimovic revanchard ?
Leaders de la L1, ils restent sur une impressionnante série de 23 matchs sans défaites en Coupe d’Europe à domicile (15 victoires, 8 nuls) et auront des arguments.
Le premier d’entre eux sera Zlatan Ibrahimovic, dont la suspension a été réduite. Opposé à ses anciens partenaires, le buteur suédois aura une revanche à prendre, lui qui a connu un passage compliqué à Barcelone le temps d’une saison.
«S’il est dans un grand soir cela va être difficile de l’arrêter», a déclaré l’attaquant barcelonais David Villa.
«Ibra» ne sera pas le seul danger. Le PSG pourra compter sur sa capacité à évoluer en contre pour contrarier la force collective des Espagnols.
«On n’aura pas beaucoup de possession, prédit Ancelotti. Mais dès qu’on aura le ballon, j’espère qu’on saura l’utiliser pour attaquer, marquer et gagner.»
Le premier pas vers les deuxièmes demi-finales de l’histoire du club en dépend.
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