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Fourcade ambitieux pour le relais français messieurs

Le Français Martin Fourcade après sa victoire le 14 février 2013 lors du 20 km des championnats du monde de biathlon à Nove Mesto (République tchèque) [Alberto Pizzoli / AFP] Le Français Martin Fourcade après sa victoire le 14 février 2013 lors du 20 km des championnats du monde de biathlon à Nove Mesto (République tchèque) [Alberto Pizzoli / AFP]

"Je viens pour qu'on gagne l'or". Au lendemain du titre de l'individuel, Martin Fourcade a affiché avec confiance les ambitions du quatuor français pour le relais messieurs (4x7,5 km) des Mondiaux de Nove Mesto, samedi.

"Je suis leader depuis 2/3 ans et ce serait une récompense de partager ça avec les copains, a affirmé le désormais quintuple champion du monde. J'ai eu pas mal de récompenses individuelles. Ca me ferait encore plus plaisir pour toute l'équipe et les autres qui sont plus dans l'ombre au quotidien".

La bande de Martin, avec son frère Simon, Alexis Boeuf et Jean-Guillaume Beatrix, a l'opportunité de glaner un titre qui échappe à la France depuis le sacre de l'équipe emmenée par Raphaël Poirée, présent en Moravie comme coach du Belarus.

"On n'en a pas parlé mais je pense que c'est clair pour eux. Moi, je serai vraiment déçu si on n'avait pas l'or. En relais, l'or se démarque des autres métaux", a insisté le quadruple médaillé de Nove Mesto (3 en argent) qui a terminé deux relais en vainqueur cette saison (Ruhpolding puis Antholz-Anterselva).

D'autant que l'épreuve collective pourrait produire un nouveau duel avec la Norvège d'Emil Hegle Svendsen, ce Norvégien qui l'a battu trois fois en Moravie avant de renoncer au 20 km individuel pour des problèmes respiratoires.
 

"Battre les Norvégiens"

Comme la veille, le Pyrénéen n'accordait pas trop d'importance à la présence ou pas de son rival: "Je ne sais pas si Emil sera là. Ca n'a pas trop d'importance". Il sait que les Norvégiens et les Russes seront dangereux, les Allemands et les Autrichiens, en embuscade, et les Tchèques "peuvent sortir le grand jeu".

Le coach Stéphane Bouthiaux, lui, veut "battre les Norvégiens qui nous ont battus trois fois de suite en relais mixte et nous ont mis une pilée à Ruhpolding", lors de la conquête du titre mondial 2012 devant la France.

Le technicien est particulièrement attaché à ce titre car "tous les résultats individuels sont nés du collectif" et il estime que cette équipe est "la plus forte par rapport aux autres générations, et de loin".

Etonné par la récupération de ses poulains après l'effort de la veille, Bouthiaux a insisté sur l'importance du tir, même si en relais, trois recharges sont possibles à chaque séance avant une éventuelle boucle de pénalité.

"La moindre +pioche+ (recharge) coûte 10 secondes. Et il ne faut pas être distancé à plus de 15 secondes de la tête dans une course qui s'égrène au fur et à mesure des tirs", a précisé le coach qui s'attend "à un beau combat".

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