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Montpellier presque éliminé en Ligue des champions

Le joueur de Montpellier William Accambray lors d'un match de Ligue des champions contre Hambourg, le 14 octobre 2012 à Montpellier. [Pascal Guyot / AFP/Archives] Le joueur de Montpellier William Accambray lors d'un match de Ligue des champions contre Hambourg, le 14 octobre 2012 à Montpellier. [Pascal Guyot / AFP/Archives]

Montpellier, trop tendre sur la fin, a concédé une défaite à Leon (28-30) qui hypothèque sérieusement ses chances de qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions messieurs de handball, dimanche lors de la 8e journée.

Le champion de France voit le club espagnol revenir à sa hauteur à la 4e place du groupe A avec 5 points. Mais Montpellier ne possède pas le goal-average particulier sur Leon, qui s'était imposé en France (29-27).

Les Héraultais devront donc sur leurs deux derniers matches marquer un point de plus que Leon pour se qualifier. Ils recevront Chekhov lors de la prochaine journée, puis se déplaceront à Hambourg. Les Espagnols iront eux à Flensburg, avant d'accueillir le Partizan Belgrade.

Tout risque donc de se jouer lors de la dernière journée. Mais l'avantage est désormais clairement pour Leon. Si Montpellier n'atteint pas les 8e de finale, ce sera une première sous ce format depuis sa victoire dans la compétition en 2003.

Les Montpelliérains ont démontré qu'il y avait une vie sans Nikola Karabatic. Malgré le départ de leur demi-centre à Aix-en-Provence le 1er février, et les absences de Mathieu Grébille et Dragan Gajic, ils ont donné un bel aperçu de leurs qualités.

Sans leurs individualités les plus brillantes, ils ont compensé par un jeu offensif mieux huilé, et une défense bien en place en première période. Le jeune Baptiste Bonnefond s'est aussi fait remarquer.

Les joueurs de Patrice Canayer ont le plus souvent fait la course en tête, menant de trois buts à quinze minutes de la fin. Malheureusement, comme souvent cette saison, ils ont fini par craquer dans les dernières minutes.

Ils ont alors peiné à trouver des solutions en attaque, malgré les exploits à répétition de William Accambray. Et ils ont surtout commis quelques oublis défensifs, sur les ailes, qui ont permis aux Espagnols de les coiffer au poteau.

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