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Dopage : Cipollini a collaboré avec Fuentes

Le sprinter Mario Cipollini lors du Tour de Californie le 20 février 2008 à San Jose [Doug Pensinger / AFP/Getty Images/Archives] Le sprinter Mario Cipollini lors du Tour de Californie le 20 février 2008 à San Jose [Doug Pensinger / AFP/Getty Images/Archives]

Le sprinter Mario Cipollini a travaillé quatre saisons (2001-2004) avec le docteur Eufemiano Fuentes, selon la Gazzetta dello sport de dimanche, approfondissant ses accusations de dopage contre l'idole italienne, "un mythe en morceau", écrit le journal.

Le quotidien sportif a également répondu point par point au démenti de l'avocat de Cipollini, Giuseppe Napoleone, qui qualifiait d'"accusations absurdes" le dossier publié samedi.

La Gazzetta reproduit les fiches des saisons 2001, 2003 et 2004 détaillant le programme de dopage du "Roi Lion" concocté par le Dr Fuentes, consultées parmi les 7.000 pages du dossier judiciaire de l'Opération Puerto, actuellement jugée à Madrid.

Samedi, elle avait publié le tableau de la saison 2002, la meilleure de Cipollini, vainqueur notamment de Milan-San Remo et des Mondiaux de Zolder (Belgique).

Il s'agit de prises d'EPO (érythropoïétine), d'hormones de croissance, d'anabolisants et de séances d'autotransfusion. Cipollini se serait par exemple réinjecté 25 sachets de son propre sang du 7 décembre 2002 eu 8 mai 2003.

Le numéro de téléphone-fax figurant sur les dossiers du Dr Fuentes est bien celui de Cipollini, a insisté le journal, contrant la riposte de l'avocat du coureur.

"Super Mario" s'appelait "Maria" sur les carnets du médecin espagnol, consultés par le quotidien sportif italien.

La Fédération italienne (FCI) a annoncé qu'elle se constituerait partie civile.

Mario Cipollini devrait d'abord être jugé par le Comité olympique italien (Coni) et passer éventuellement en appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) avant que le dossier ne puisse être transmis à l'Union cycliste internationale (UCI) pour éventuellement rayer "Cipo" des palmarès ces années-là.

Le Coni est déjà partie civile au procès de Madrid et attend notamment que soit entendu lundi le coureur italien Ivan Basso, suspendu deux ans (2006-2008) pour dopage.

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