Il est devenu commode d’affubler le PSG version QSI de tous les maux. Même s’il faut reconnaître qu’ils y mettent parfois du leur pour attiser la critique, les nouveaux dirigeants parisiens ne sont pas responsables de tout.
Un exemple est assez révélateur. On reproche à Paris de ne faire ses emplettes qu’à l’étranger et ainsi, indirectement, de ne pas faire profiter le football français de sa puissance financière.
Tout cela serait plausible si les clubs hexagonaux ne refusaient pas de traiter avec lui. Quatre cas sont évocateurs. Eden Hazard, même s’il préférait l’Angleterre, ne serait jamais venu à Paris, le Losc refusant de négocier avec ce qui était à l’époque un concurrent direct.
Le Montpelliérain Younès Belhanda attirait les Qatariens. Mais le tarif demandé fut prohibitif. Même pour le latéral d’Evian Brice Dja Djedje, les prix furent doublés.
Récemment, le président de Toulouse a indiqué qu’il n’était pas question de céder Etienne Capoue à Paris.
Comment reprocher au PSG de ne pas injecter des liquidités dans le circuit français et en même temps refuser de traiter correctement avec le club ? C’est un paradoxe. Un de plus dans ce foot français qui ne tourne plus rond.