![Le médaillé d'argent aux JO de Londres Mahiédine Mekhissi-Benabbad sur le podium du 3000 m steeple, le 6 août 2012. [Johannes Eisele / AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Le médaillé d'argent aux JO de Londres Mahiédine Mekhissi-Benabbad sur le podium du 3000 m steeple, le 6 août 2012. [Johannes Eisele / AFP]")
Mahiedine Mekhissi-Benabbad, médaillé d’argent sur 3.000 m steeple aux Jeux Olympiques de Londres, a fait l’objet d’une plainte cette semaine pour violences volontaires de la part d’un responsable du CREPS (Centre d’Education Populaire et de Sport) de Reims, structure au sein de laquelle il s’entraîne. Il s’agit du troisième coup de sang de l’athlète français en 14 mois. Celui de trop ?
C’est le quotidien sportif L’Equipe qui a révélé dans son édition de jeudi cette nouvelle « affaire Mekhissi ».
Lundi dernier, Mahiedine Mekhissi-Benabbad, 27 ans, a eu une violente altercation avec un responsable du haut niveau du CREPS à propos d'un emploi au sein de la structure pour lequel le frère de l'athlète a postulé, sans succès.
"Monsieur Mekhissi discutait avec un collègue puis il s'est jeté sur moi, m'a saisi au cou alors que j'étais derrière, en train de lire quelque chose", raconte le responsable du haut-niveau qui a souhaité garder l'anonymat.
"Très choqué psychologiquement", le responsable a déposé plainte et s’est fait prescrire un arrêt de travail de huit jours.
La rubrique « faits divers », Mahiedine Mekhissi-Benabbad la côtoie de très près ces temps-ci.
En juin dernier à Helsinki, l’athlète venait de remporter le titre européen sur 3.000 steeple lorsqu’il a repoussé de manière brutale une petite mascotte inoffensive venue le féliciter.
Par ailleurs, Mahiedine Mekhissi-Benabbad avait distribué en juillet 2011 quelques coups de poings à son compatriote Mehdi Baala à l'arrivée du 1500m du meeting de Monaco.
La commission de discipline de la fédération française d'athlétisme avait à l'époque sanctionné les deux hommes d'une interdiction de meetings internationaux pendant 10 mois, de 1.500 euros d'amende, de 50 heures de travaux d'intérêt général, de cinq mois de suspension avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve de 3 ans.
Si la fédération suit sa logique jusqu'au bout et si les faits qui sont reprochés à Mahiedine Mekhissi-Benabbad sont avérés, il ne serait donc pas sélectionnable pour les prochains championnats d'Europe d'athlétisme en salle qui auront lieu du 1er au 3 mars 2013 à Götenborg en Suède.
Et sa préparation aux championnats du monde prévus du 10 au 18 août à Moscou, serait compromise.